Vendredi 27 décembre

Lecture: Esaïe 29 ; Apocalypse 9

« Le Seigneur dit : Quand ce peuple s’approche de moi,
il m’honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur
est éloigné de moi, et la crainte qu’il a de moi
n’est qu’un précepte de tradition humaine  »
(Esaïe 29 :13)

Le deuxième « malheur » s’adresse à Ariel, c’est-à-dire à Jérusalem où David demeura. La célébration des fêtes est devenue une tradition vide de sens. Cela pousse Dieu à annoncer qu’il va assiéger la ville au travers d’instruments choisis par lui (v. 2-4) : d’abord les Assyriens (701 av. J.-C.), puis les Babyloniens (586 av. J.-C.). Au temps fixé par Dieu, ceux qui auront combattu Jérusalem subiront eux aussi un châtiment (v. 5-8). Soudain, la victoire qu’ils penseront avoir gagnée ne sera plus pour eux que comme un songe qui s’évanouit au réveil.
Au verset 9, Esaïe revient à l’état du peuple, plongé dans la stupeur, l’aveuglement et le sommeil spirituel. Il est aveuglé par les fausses prophéties des prétendus porte-parole de Dieu (v. 10). Ils ne parviennent pas à lire et à comprendre le message d’Esaïe (v. 11-12). Le peuple honore Dieu de la bouche, mais leur cœur est éloigné de lui (v. 13-14). Le Seigneur utilisa ce verset pour décrire l’état du judaïsme à son époque (Mat. 15 :7-9).

Le troisième « malheur » concerne ceux qui forment des desseins sans Dieu.« Malheur à ceux qui cachent leurs desseins pour les dérober à l’Eternel » (v. 15). Esaïe faisait sans doute allusion aux tractations secrètes que les chefs de Jérusalem avaient engagées avec l’Egypte pour combattre les Assyriens. C’est comme si le vase disait du potier qu’il ne l’a pas formé (v. 16). Mais le jour viendra où le peuple sera guéri de sa cécité et de sa surdité spirituelles et reconnaîtra l’œuvre des mains du Seigneur. Alors Israël sera restauré (v. 17-23).