Sion est appelée à se réveiller, à secouer sa poussière et à s’habiller avec des vêtements d’honneur (v. 1-2). Le jugement est bien passé ! « Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, qui publie le salut ! de celui qui dit de Sion : ton Dieu règne ! » Les chants d’allégresse, les cris de joie et les actions de grâces doivent remplacer les gémissements car l’Eternel rachète Jérusalem (v. 7-9) !
Que reste-t-il à faire pour le reste des rachetés ? Retourner à Jérusalem ! Sous le règne de Cyrus, seul un nombre limité revint (50'000). L’accomplissement final, en vue ici, prendra place dans l’avenir. Les exilés de retour à Jérusalem ne devaient pas se souiller en emportant avec eux des biens qui seraient le fruit de leur exil. Cette parole prophétique est reprise dans le Nouveau Testament, exhortant les chrétiens à ne pas se lier spirituellement aux impuretés (2 Cor. 6 :17).
Le prophète Esaïe revient pour la quatrième fois au vrai Serviteur (52 :13 – 53 :12). Il s’agit d’un des plus magnifiques passages de la Parole de Dieu, écrit 750 ans avant Jésus-Christ. Certains ont pensé qu’il décrit tellement exactement le Seigneur qu’il a dû être composé après sa venue. La découverte des manuscrits de la mer Morte (à proximité du site de Qumran) en 1946, datant des années 300 av J.-C, atteste que cette prophétie n'a pas pu être écrite après la venue de Jésus-Christ. Lorsqu’il reviendra pour la seconde fois, bien des rois auront la bouche fermée devant lui (v. 15).