Les chapitres 36 à 39 d’Esaïe relatent des épisodes de la vie du roi Ezéchias. La quatorzième année de son règne, Sanchérib, roi d’Assyrie, monta contre toutes les villes fortes de Juda et s’en empara (36 :1). Il menaçait Jérusalem par une armée conduite par Rabschaké. Celui-ci s’adressa d’abord aux envoyés du roi Ezéchias par des paroles orgueilleuses, par des moqueries et par des menaces. Il prétendait même venir de la part de l’Eternel (v. 10). Il parlait avec arrogance en langue judaïque, en disant : « Qu’Ezéchias ne vous amène point à vous confier en l’Eternel… rendez-vous à moi » (v. 13-20). « Mais ils se turent, et ne lui répondirent pas un mot » (v. 21). L’ennemi tente continuellement de nous ébranler dans notre foi. Face à ses suggestions et propositions, nous devons avoir la même attitude que le peuple : Ne pas lui répondre un mot !
Lorsque le roi Ezéchias eut entendu cela, il alla dans la maison de l’Eternel (37 :1), puis il envoya ses serviteurs vers Esaïe pour qu’il fasse monter une prière à Dieu. Esaïe leur annonça la délivrance de l’Eternel : « Ne t’effraie point des paroles que tu as entendues et par lesquelles m’ont outragé les serviteurs du roi d’Assyrie… Je le ferai tomber par l’épée » (v. 6-7). L’ennemi va essayer d’ébranler notre foi par des pensées, « des traits enflammés » (Eph. 6 :16). Nous pouvons tous les éteindre « par le bouclier de la foi », en mettant notre confiance dans le Seigneur.