Même si Moïse et Samuel plaidaient maintenant en faveur d’Israël, le jugement resterait irrévocable (v. 1). L’Eternel va envoyer quatre espèces de fléaux à cause du grand péché du roi Manassé (v. 4) et à cause du péché des habitants de Jérusalem qui sont retournés en arrière et ont lassé sa patience (v. 5-7).
Jérémie est accablé car tous le maudissent. S’il avait emprunté de l’argent et ne l’avait pas remboursé, cela aurait pu être une source légitime de haine envers lui, mais ce n’était pas le cas. Jérémie souffrait et aurait préféré ne pas être né (v. 10) !
Toutefois, l’Eternel se tient près de lui et le fortifie, en lui disant : « Certes, tu auras un avenir heureux » (v. 11). Et Jérémie lui répond : « Sache que je supporte l’opprobre à cause de toi » (v. 15). Il ne peut pas se réjouir de cette situation, mais il apprend à recueillir les paroles du Seigneur, à les dévorer, car elles font la joie et l’allégresse de son cœur (v. 15), même s’il doit s’asseoir solitaire, séparé de l’assemblée des moqueurs (v. 17).
Jérémie s’apitoie sur lui-même, supplie Dieu de ne pas l’abandonner et demande pourquoi sa souffrance est continuelle (v. 18). Le Seigneur réprimande alors Jérémie pour son impatience et son apitoiement sur lui-même. Il lui dit de se rattacher plutôt à lui et de se tenir devant lui, en séparant ce qui est précieux de ce qui est vil, pour être comme sa bouche. Et il lui dit : « C’est à eux de revenir à toi, mais ce n’est pas à toi de retourner vers eux » (v. 19). Il l’avertit qu’il ne doit pas s’attendre à une vie tranquille, mais lui assure d’autre part qu’il le délivrera des méchants : « Ils te feront la guerre, mais ils ne te vaincront pas, car je serai avec toi pour te sauver et te délivrer » (v. 20).