Le jugement est tout proche. Le prophète Jérémie ne doit pas fonder de famille, puisque la destruction et l’exil vont bientôt s’abattre sur Juda (v. 1-2). Dieu, dans sa bonté, veut le préserver de l’angoisse de la souffrance et de la mort (v. 3-4). Jérémie ne doit ni entrer dans une maison de deuil pour se lamenter (v. 5-7), ni entrer dans une maison de festin pour se réjouir (v. 8-9).
Au lieu de se repentir, ses concitoyens s’étonnent : « Pourquoi l’Eternel nous menace-t-il de tous ces grands malheurs ? Quelle est notre iniquité ? » (v. 10). Jérémie doit leur répondre : « Vos pères m’ont abandonné… et vous, vous avez fait le mal plus encore que vos pères ; et voici, chacun suit les penchants de son mauvais cœur, pour ne point m’écouter ». (v. 12). Dieu va les transporter à Babylone où ils trouveront autant d’idoles qu’ils le souhaitent et pourront les servir jour et nuit (v. 13). Si nous restons sourds à ses avertissements, Dieu peut nous laisser faire, et nous livrer à nos convoitises trompeuses ! A nous de savoir, si nous voulons écouter ses avertissements en vue de notre glorieuse destinée !
Toutefois, Dieu n’abandonne pas son dessein, il est vivant ! Après avoir donné à son peuple le double salaire de son iniquité, il le ramènera dans son pays (v. 14-18). La restauration promise sera une démonstration de la fidélité de Dieu, qui trouvera son plein accomplissement dans le royaume messianique où les nations se détourneront de la vanité des idoles (v. 19-21). Soyons sages, pour nous détourner aujourd’hui de toute idole et nous attacher de tout notre cœur au Dieu vivant !