Lundi 17 février

Lecture: Jérémie 17 ; Marc 11

« Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel,
et dont l’Eternel est l’espérance !
Il est comme un arbre planté près des eaux,
et qui étend ses racines vers le courant…
Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte,
et il ne cesse de porter du fruit »
(Jérémie 17 :7-8)

Le péché de Juda était gravé « sur la table de leur cœur » (v. 1). A cause de ce péché, le peuple allait perdre l’héritage du bon pays : « Tu perdras par ta faute l’héritage que je t’avais donné ; je t’asservirai à ton ennemi dans un pays que tu ne connais pas » (v. 4). Et cela parce que le peuple avait mis sa confiance dans l’homme : « Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme » (v. 5). En revanche, « Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel » (v. 7). Il est comparé à un arbre planté près des eaux. Même pendant l’année de la sécheresse, il étend ses racines vers le courant et il ne cesse de porter du fruit (v. 8).

Le peuple s’était tourné vers les idoles. Quelle était la source de l’égarement du peuple? Le cœur de l’homme ! « Le cœur est trompeur par-dessus tout, et incurable ; qui le connaît ? » (v. 9, Darby). Que de personnes se sont retrouvées comme une perdrix, qui envahit le nid d’un autre pour y couver ses œufs, mais qui est contrainte de les abandonner avant leur éclosion. Ce comportement évoque celui d’une personne qui prend illégitimement possession de choses auxquelles elle n’a pas droit et qui ne peut ensuite en jouir, en dépit de tous ses efforts.

Reconnaissons plutôt que notre cœur est malade et demandons au Seigneur de nous guérir (v. 14). Venons à lui pour trouver le repos (Mat. 11 :28-30). Le sabbat était un signe de l’alliance de Dieu dans l’Ancien Testament
(v. 21-26 ; Ex. 31 :13). C’était une ombre dont la réalité est en Christ (Col. 2 :16-17).