Jérémie doit se rendre chez un potier pour le regarder travailler. Le prophète l’observe, alors que le vase prend forme. Pour accomplir son travail, le potier tient une main à l’intérieur du vase, l’autre à l’extérieur. Dieu agit à notre égard à la fois par un travail intérieur et par la pression de circonstances extérieures.
Mais, « le vase qu’il faisait ne réussit pas ». Le potier « en refit un autre tel qu’il trouva bon de le faire »
(v. 4). Et le Seigneur déclare à son peuple : « Voici, comme l’argile est dans la main du potier, ainsi vous êtes dans ma main, maison d’Israël » (v. 6). Israël est un vase gâté par le péché, un vase qui n’a pas réussi. Mais Dieu est prêt à lui pardonner s’il se repent. L’Eternel a parlé « d’arracher, d’abattre et de détruire » (v. 7), mais si la nation revient de sa méchanceté, il se repent du mal qu’il avait pensé lui faire (v. 8). D’autre part, et c’est un avertissement pour nous, le Seigneur peut avoir l’intention « de bâtir et de planter » (v. 9), mais si cette nation fait ce qui est mal à ses yeux, il se repent du bien qu’il avait eu l’intention de lui faire (v. 10).
Malheureusement, le peuple refuse de réformer ses voies (v. 11-12). Il quitte les anciens sentiers et complote même contre Jérémie : « Venez, tuons-le avec la langue. Ne prenons pas garde à tous ses discours » (v. 18). Jérémie ne se laisse pas ébranler, mais se tourne vers l’Eternel et lui remet sa cause (v. 19-20). Il s’aligne sur la volonté du Seigneur et réalise que son châtiment est justifié, puisque le peuple s’est endurci et n’a pas répondu à son appel. Ecoutons la voix du Seigneur et permettons-lui de refaire « un autre vase » !