L’armée du roi de Babylone a commencé à s’approcher de Jérusalem. Sédécias combat pour l’empêcher de l’assiéger. A bien des reprises, Jérémie avait annoncé l’imminence de ce châtiment, mais ni le peuple ni le roi n’ont voulu l’entendre. Maintenant qu’il est placé en face de l’ennemi, Sédécias se souvient des merveilles que l’Eternel a accomplies autrefois en faveur de son peuple. Seulement, il cherche la délivrance, sans reconnaître que ce châtiment est mérité. L’Eternel répond clairement. Il est puissant, mais cette fois, il montrera sa force en combattant contre Israël et non pas pour lui. Les habitants de Jérusalem seront frappés par la peste, par la famine, et par l’épée des Chaldéens. Sédécias et ses serviteurs seront ensuite livrés à Nébucadnetsar. Aujourd’hui encore, Satan sait bien endormir la conscience des gens, même des chrétiens qui ne sont pas vigilants, en les empêchant de voir les conséquences de leurs infidélités. C’est alors un piège de compter sur la bonté de Dieu quand on a refusé d’écouter ses avertissements.
La prise de Jérusalem et sa destruction par l’ennemi sont irrévocables. C’est un châtiment collectif. Mais il y a toujours une issue pour la foi individuelle : c’est celle de la soumission à la volonté de Dieu. L’Eternel annonce que les Chaldéens sont l’instrument de sa colère. Ils doivent l’accepter et se soumettre en se rendant à eux (v. 8-10). Il fallait aussi annoncer à la maison du roi que s’il abandonnait l’injustice pour faire ce qui est droit, la colère de Dieu n’éclaterait pas comme un feu (v. 11-12). Sinon, Dieu allait les châtier selon le fruit de leurs œuvres (v. 13-14). Cette exhortation est aussi valable pour nous !