L’Eternel fait voir à Jérémie deux paniers de figues posés devant le temple (v. 1-3). Cette vision lui est révélée alors que Jéconia est emmené en captivité, lors de la deuxième vague de déportation de Juifs à Babylone.
Même si le peuple est emmené en captivité, le dessein de Dieu ne peut être annulé. Il annonce qu’il ramènera des captifs à Jérusalem pour rebâtir la maison de l’Eternel. Il les voit déjà comme de très bonnes figues (v. 4-5). Et il déclare : « Je les établirai et ne les détruirai plus, je les planterai et ne les arracherai plus » (v. 6). Il leur donnera un cœur pour qu’ils connaissent qu’il est l’Eternel, s’ils reviennent à lui de tout leur cœur (v. 7).
Cette promesse fait entrevoir la venue du Messie et de son royaume. La conversion des Juifs les fera passer de l’idolâtrie au seul vrai Dieu dans le millénium (Rom. 11 :25-27).
En revanche, Dieu parle aussi de très mauvaises figues, comme Sédécias et d’autres qui s’appuieront sur l’Egypte et perdront le pays qui leur avait été donné, à eux et à leurs pères (24 :8-10). La grande question pour nous est de savoir si le Seigneur peut nous compter comme de très bonnes figues ou comme de très mauvaises figues ! Dans le chapitre précédent, nous trouvons le moyen qui peut faire de nous de très bonnes figues : il s’agit de la parole de Dieu. Si nous la laissons opérer dans nos vies comme un feu et un marteau, alors le Seigneur peut opérer en nous afin que nous devenions pour lui une offrande agréable. Aspirons à nous trouver « dans le bon panier » ! Pour cela, veillons à toujours revenir à lui de tout notre cœur !