L’Eternel exhorte son peuple à revenir à lui de tout son cœur, avec droiture et avec justice. Cela implique qu’il ôte ses abominations (v. 1-2). Il doit défricher un champ nouveau, c’est-à-dire le labourer pour en ôter les épines, afin d’avoir une terre prête à recevoir les semences, sans que les épines empêchent la croissance (Mat. 13 :22). Le cœur doit être circoncis (Jér. 4 :4), c’est-à-dire que les intentions et les pensées du cœur doivent être jugées et retranchées par la Parole vivante de Dieu (Héb. 4 :12).
Parce que le peuple ne répond pas à l’appel de Dieu, celui-ci doit faire venir le destructeur du nord (Jér. 3 :6), l’Assyrien. Le destructeur s’avance comme les nuées ; ses chars sont comme un tourbillon (v. 13). Jérémie avait reproché à Dieu d’avoir trompé le peuple en lui annonçant la paix (v. 10), mais en réalité, Dieu n’avait pas trompé son peuple. Dieu lui avait bien annoncé la paix, car c’est ce qu’il avait prévu pour lui. Le peuple allait maintenant subir la dévastation à cause de son propre endurcissement. Toutefois, Dieu est encore prêt à lui donner une dernière chance de se repentir et lui déclare : « Purifie ton cœur du mal, Jérusalem, afin que tu sois sauvée ! Jusqu’à quand garderas-tu dans ton cœur tes pensées iniques ? » (v. 14).
Cependant le peuple est insensé ! Ils sont habiles pour faire le mal, mais ils ne savent pas faire le bien (v. 22). Et Dieu va rendre le pays « informe et vide » (v. 23), une référence à la condition de la terre après le jugement (Gen. 1 :2). Toutefois, Dieu annonce : « Mais je ne ferai pas une entière destruction » (v. 27).