« Fuyez, enfants de Benjamin, du milieu de Jérusalem, sonnez de la trompette… car on voit venir du septentrion le malheur et un grand désastre. La belle et la délicate, je la détruis, la fille de Sion ». (v. 1). L’ennemi qui vient du nord est si proche qu’il faut sonner de la trompette pour engager les Benjaminites à fuir la ville. Pourtant, Dieu s’adresse encore à Jérusalem : « Reçois instruction, Jérusalem, de peur que je ne m’éloigne de toi, que je ne fasse de toi un désert, un pays inhabité ». (v. 8). Cela montre combien grand est son désir qu’elle revienne de sa mauvaise voie.
Le Seigneur ne veut pas nous forcer à nous repentir, mais il nous exhorte à revenir de toute mauvaise voie ! Dieu nous parle à plusieurs reprises, au travers de sa Parole, dans les réunions et dans notre vie journalière. Ne soyons pas comme le peuple qui considérait les avertissements de Jérémie comme un opprobre, qui résistait à sa parole et n’y prenait aucun plaisir (v. 10).
Ils préféraient écouter les faux prophètes qui pansaient à la légère les plaies, en apportant un faux réconfort et en déclarant : « Paix ! Paix ! »(v. 14), alors que la paix n’allait pas venir, mais plutôt le jugement ! L’Eternel les exhorte à demander quels sont les anciens sentiers et à y marcher pour y trouver le vrai repos. Revenons aux « anciens sentiers », à la parole de la croix et de l’Esprit que nous avons entendue au début de notre vie chrétienne. Le Seigneur déclare aussi : « J’ai mis près de vous des sentinelles ; soyez attentifs au son de la trompette » (v. 17). Dans l’Eglise, soyons attentifs à la parole que le Seigneur nous adresse pour nous avertir et nous garder dans la bonne voie !