Samedi 08 février

Lecture: Jérémie 8 ; Marc 2

« Est-ce que l’on tombe sans se relever ?
Ou se détourne-t-on sans revenir ?
Pourquoi donc ce peuple de Jérusalem
s’abandonne-t-il à de perpétuels égarements ?
Même la cigogne connaît dans les cieux sa saison… »
(Jérémie 8 :4-8)

Après avoir annoncé les terribles jugements qui atteindront les rois de Juda, ses chefs, les sacrificateurs, les prophètes et les habitants de Jérusalem (v. 1-3), l’Eternel leur fait encore dire : « Est-ce que l’on tombe sans se relever ? Ou se détourne-t-on sans revenir ? Pourquoi donc ce peuple de Jérusalem s’abandonne-t-il à de perpétuels égarements ? (v. 4-5). C’était grave pour le peuple d’être tombé si bas de façon répétée, mais combien plus grave encore de refuser de se repentir, en méprisant les appels de Dieu à revenir à lui.

Dieu est attentif à tout début de repentance : « Je suis attentif et j’écoute… » Mais, « aucun ne se repent de sa méchanceté et ne dit : Qu’ai-je fait ? Tous reprennent leur course » (v. 6). Israël a moins d’intelligence que les oiseaux migrateurs qui savent discerner le moment où ils doivent revenir (v. 7). L’instinct de la cigogne la conduit à quitter son lieu de séjour hivernal et à revenir chaque printemps. Or le peuple n’est pas disposé à revenir à Dieu. Qu’en est-il de nous ? Allons-nous répondre à ses appels ?

Le peuple se cachait derrière le fait que la loi de Dieu était avec lui (v. 8). Mais Dieu déclare : « Voici ils ont méprisé la parole de l’Eternel » (v. 9). Et il annonce la gravité des conséquences : « Ce que je leur avais donné leur échappera » (v. 13). Jérémie ressent une profonde douleur (v. 18). Son peuple a rejeté son roi (v. 19). Le peuple est profondément malade et la guérison ne s’opère pas (v. 22). Dieu nous propose la guérison. Revenons à lui, le véritable Médecin, avant qu’il ne soit trop tard !