Cette parabole met en scène deux sœurs : Ohola qui représente Samarie, la capitale du royaume des dix tribus du nord et Oholiba qui symbolise Jérualem, la capitale des deux tribus du sud. Elles sont « filles d’une même mère » (v. 2), c’est-à-dire qu’elles formaient au départ une seule nation. « Ohola » signifie « sa propre tente », car Samarie avait son propre sanctuaire où l’idolâtrie était pratiquée (1 Rois 16 :32). « Oholiba » signifie « ma tente réside en elle », car Dieu avait son temple à Jérusalem, le lieu qu’il avait choisi pour y faire résider son nom.
Ohola fut infidèle au Seigneur ; « elle s’enflamma pour ses amants, les Assyriens, ses voisins » (v. 5). Les Israélites s’adonnèrent au culte des faux dieux de leurs alliés. C’est pourquoi Dieu finit par livrer Ohola entre les mains de ses amants, « entre les mains des enfants de l’Assyrie » (v. 9).
Sa sœur Oholiba aurait dû tirer une leçon de cet égarement, mais « elle fut plus déréglée qu’elle dans sa passion » (v. 11). C’est pourquoi Dieu a déclaré : « Et mon cœur s’est détaché d’elle, comme mon cœur s’était détaché de sa sœur » (v. 18). Au Sinaï, l’Eternel avait fait une alliance avec Israël, figurée par un contrat de mariage. Et autant Ohola que Oholiba s’étaient conduites comme des adultères (v. 45). Veillons à ce que le Seigneur n’ait pas à nous dire : « Adultères que vous êtes ! ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu » (Jacq. 4 :4).