Dès le chapitre 7, on passe du récit historique aux visions de Daniel. La première vision date de la première année de Belschatsar. Elle correspond à celle du rêve de Nebucadnetsar et révèle la réelle condition des empires humains : ils sont comparés à des bêtes sauvages, malgré l’éclat de leur gloire :
Il représente la majesté et la puissance de Babylone. Lorsque ses ailes sont arrachées, Nebucadnetsar perd son royaume, devient semblable à une bête, puis est rétabli comme un homme.
L’empire suivant, celui des Mèdes et des Perses, est comparé à un ours ayant trois côtes dans sa gueule. Celles-ci se réfèrent à ses conquêtes (Babylone, l’Egypte, l’Asie Mineure).
Cet animal à quatre ailes et quatre têtes préfigure les foudroyantes conquêtes d’Alexandre le Grand. Les quatre têtes désignent les quatre généraux qui se partagèrent son royaume.
Il représente le pouvoir romain qui a succédé à l’empire grec. La petite corne (v. 8) se réfère à l’Antéchrist.
L’Ancien des jours a tout sous contrôle. Il remettra le royaume au Fils de l’homme qui vaincra l’Antéchrist et les saints du royaume qui auront été fidèles recevront le royaume.