Il est probable que Gog désigne une personne, décrite comme « prince » du « pays de Magog » (v. 2), un terme générique pour les peuples établis « à l’extrémité du septentrion » (v. 6), c’est-àdire dans la région du sud de la Russie actuelle. De même que Dieu a utilisé l’Assyrie et Babylone pour exercer ses jugements, il va « mettre une boucle à la mâchoire » de ce prince (v. 4). Il sera le chef d’une coalition de puissances venant de l’est (la Perse, actuellement l’Iran), et du sud d’Israël : l’Ethiopie et Puth, la Libye (v. 5), ainsi que Gomer et Togarma, la Turquie actuelle (v. 6). Gog sera à la tête d’une multitude et marchera contre le pays d’Israël (v. 7-8), dont les habitants se trouveront « en sécurité dans leurs demeures » (v. 11), suite au traité de paix (Dan. 9 :27 ; 1 Thess. 5 :3). Dieu déclare : « Tu t’avanceras contre mon peuple d’Israël, comme une nuée… contre mon pays » (v. 16). « En ce jour-là, le jour où Gog marchera contre la terre d’Israël, dit le Seigneur, l’Eternel, la fureur me montera dans les narines » (v. 18). « J’appellerai l’épée contre lui sur toutes mes montagnes… l’épée de chacun se tournera contre son frère… J’exercerai mes jugements contre lui par… des pierres de grêle » (v. 21-22). Ceci se réfère clairement à la bataille d’Harmaguédon, à Meguiddo, au nord de Jérusalem (Apoc. 16 :16). Une « grosse grêle » tombera du ciel sur les hommes (Apoc. 16 :21). Dieu fera pleuvoir le feu et le soufre et manifestera sa grandeur et sa sainteté (Ez. 38 :22-23)