

A la fin d’un été où je me trouvais en séjour à la montagne chez un mécanicien et sa femme, j’ai eu la joie de les amener à une foi simple dans le Seigneur. Quand est arrivé le moment de repartir à Shanghai, je leur ai laissé une Bible.
Pendant l’hiver le mari avait l’habitude de boire de l’alcool en mangeant, et parfois plus que de raison. Bientôt, avec le retour du froid, une bouteille de vin a refait son apparition sur la table et, comme il en avait désormais pris l’habitude, il a incliné la tête pour rendre grâces pour le repas. Mais à ce moment-là, aucun mot n’est sorti ! Après un ou deux essais il s’est tourné vers sa femme et s’est exclamé : « Qu’y a-t-il qui ne va pas ? pourquoi n’arrivons-nous pas à prier aujourd’hui ? » Sa femme a pris la Bible, mais c’est en vain qu’elle en a tourné les pages, cherchant de la lumière sur le sujet. Ils n’ont pu trouver aucune explication, et je me trouvais bien loin de chez eux à ce moment-là.
Plus tard, quand le mari a pu venir nous rendre visite à Shanghai, il m’a raconté cette histoire. Utilisant une expression familière en chinois, il m’a dit : « Frère Nee, mon patron n’a pas été d’accord que je revienne à mes anciennes habitudes ! » « Très bien », ai-je répondu, « Continue d’écouter ce que dit le patron en toi ! »