Mardi 11 septembre

Lecture: Apocalypse 5

La division détruit la gloire de Dieu

Babylone vient de Babel, de cette tour où tous ont été dispersés. Même les incroyants savent ce que signifie cette tour. A cette époque, les êtres humains ne formaient qu’un seul peuple, ne parlaient qu’une seule langue ; mais à cause de leur idolâtrie et parce qu’ils ont voulu se faire un nom dans leur orgueil, parce qu’ils ont voulu construire une tour qui monte jusqu’au ciel, Dieu les a jugés. Peu importe la hauteur des édifices que l’homme peut construire, il suffit à Dieu d’un petit tremblement de terre pour tout renverser. Dieu a vu les œuvres des hommes et il a ordonné que les hommes parlent différentes langues ; ils ne se sont plus compris entre eux, une grande confusion est née et à la fin, ils se sont tous dispersés, chacun est parti de son côté.

C’est la situation des chrétiens aujourd’hui. Nous avons tous le même Sauveur, nous avons la même Bible, et pourtant chacun fait quelque chose de différent, chacun comprend ce qu’il veut… Pensez-vous que ce soit la gloire ? Malheureusement, certains disent même que c’est la manifestation de la sagesse infiniment variée de Dieu. Non, c’est plutôt l’expression infiniment variée de la chair. Paul a dit aux Corinthiens divisés : « En effet, puisqu'il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n'êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l'homme ? » (1 Cor. 3:3) et non : « Continuez ainsi, cela manifeste plus richement la gloire et la sagesse infiniment variée de Dieu. Plus il y a de groupes, mieux cela vaut ». La division détruit la gloire de Dieu. Selon la Bible, la division est une œuvre de la chair (Gal. 5:20). A la fin, les chrétiens sont en concurrence avec les autres, et un groupe accuse l’autre de lui voler des brebis. Alors se pose vraiment la question : est-ce ton troupeau ou le troupeau du Seigneur ? Ce n’est pas pour rien que le Seigneur a accusé les bergers de dévorer ses brebis au lieu d’en prendre soin et de les paître.

Nous avons besoin de voir ce qui détruit la gloire du Seigneur. Ce ne sont pas les incroyants. Qui se dressait contre le Seigneur Jésus ? Ce n’étaient pas les Romains, mais le peuple de Dieu lui-même, à cause de leur arrière-plan et de leur fierté religieuse. Dans leur jalousie, les dirigeants ont dit : « Regardez cet homme : à cause de lui, parce que tout le peuple le suit, nous perdons notre position et notre gagne-pain. » Qu’est-ce qui reste pour le Seigneur à la fin ?