Ce second livre des Psaumes marqué par tant de souffrances et d’épreuves se termine avec un Psaume de Salomon qui représente la venue du royaume des mille ans au retour de Christ, un royaume de justice (v. 2, 7), de paix (v. 3, 7), mais aussi de miséricorde et de bonté (v. 4, 12-14). Ce sera une domination absolue : « Tous les rois se prosterneront devant lui, toutes les nations le serviront » (v. 11). Aucune parcelle de cette terre ne sera plus sous l’influence de Satan car il sera lié (Apoc. 2:1-6). L’Apocalypse en particulier nous révèle que nous régnerons avec Christ dans la gloire, si nous sommes vainqueurs (Apoc. 3:26-28, 5:10, 20:6).
Quand nous avons une telle vision devant les yeux, nos souffrances perdent de leur importance : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Rom. 8:18). Et en même temps, ces souffrances contribuent à nous préparer et à faire de nous ces vainqueurs, en nous conduisant à crier à Dieu, comme David l’a fait, et à perdre toute confiance en notre moi et ses capacités. N’est-ce pas merveilleux qu’après tous ces Psaumes écrits dans des situations difficiles et avec beaucoup de cris et de supplications, le dernier de ce livre se termine avec des louanges ? Seul Dieu peut opérer un tel miracle en nous : « Béni soit l’Eternel Dieu, le Dieu d’Israël, qui seul fait des prodiges ! Béni soit à jamais son nom glorieux ! Que toute la terre soit remplie de sa gloire ! Amen ! Amen ! » (v. 18-19). Que Dieu nous fortifie ainsi, afin que nous puissions être ceux qui le louent sans cesse.