Seul le Seigneur a la sagesse suffisante pour écrire ces Psaumes. Le Psaume 130 est merveilleux. Si dans les épreuves nous venons au Seigneur, il nous éclairera, et nous montrera ce qui doit encore être transformé en nous. Le châtiment du Seigneur par les souffrances nous permet d'avoir part à sa sanctification (Héb. 12:10). Pierre dit que celui qui a souffert dans la chair, en a fini avec le péché (1 Pie. 4:1). Nous ne sommes pas conscients de la profonde emprise du péché dans notre chair. Prions le Seigneur de nous sauver, non seulement de l'ennemi à l'extérieur, mais aussi de notre chair, de notre moi, et particulièrement du péché. Nous verrons combien nous avons besoin de salut.
Les Hébreux persécutés avaient perdu toutes leurs possessions et tous leurs biens. C'était certainement une grande souffrance pour eux, mais ils ont aussi dû reconnaître à quel point ils étaient attachés à des choses terrestres. Leur foi dans le Seigneur devait devenir plus importante que leur attachement à leurs possessions.
Quand tu souffres, que l'ennemi utilise quelqu'un pour t'offenser, tout à coup la haine se manifeste en toi. D'où vient-elle? Et que vois-tu à ce moment-là: l'ennemi qui a suscité cette situation, ou la haine qui monte en toi? Vas-tu prier: « Seigneur, juge ce frère et ce qu'il a fait» ou vas-tu dire : « Seigneur, juge la haine qui est en moi » ? Peut-être que quelqu'un dans l'Eglise t'a causé des problèmes déjà depuis longtemps et t’a fait souffrir. Soudain, tu ne peux plus le supporter, tu exploses, et si tu vois de loin ce cher frère, tu fais demi-tour. Tu penses que tu as raison et que les autres ont tort, et cela provoque des conflits. Que fais-tu? Quelle est la raison d'une telle situation? Je ne veux pas dire que l'autre parti a obligatoirement raison, mais le premier point est de venir au Seigneur pour qu'il traite ce que nous sommes. L'autre personne a peut-être tort, mais j'ai aussi tort dans ma réaction et mon comportement; il a agi de manière charnelle, mais mon attitude était aussi charnelle. Qui a raison? Et pourquoi est-ce que je devrais insister auprès du Seigneur pour qu'il traite sa chair... et pas la mienne? Si nous apprenons cela du Seigneur, nous comprendrons pourquoi le Psaume 130 suit le Psaume 129.
C'est une affaire d'expérience, pas de théorie. Le cri au Seigneur dans ce Psaume n'est pas contre les ennemis ou ceux qui causent des problèmes, car le Seigneur s'en occupe; les iniquités du Psaume 130 sont mes iniquités. Malheureusement, nous voyons souvent le péché des autres, et pas le nôtre. Le Seigneur doit nous amener à ce point où nous ne nous faisons plus confiance à nous-mêmes, mais où nous plaçons entièrement notre confiance en lui. « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Eternel, Seigneur, qui pourrait subsister? » (v. 3). Aucun d'entre nous ne pourrait subsister devant lui, mais « le pardon se trouve auprès de toi, afin qu'on te craigne » (v. 4). Combien nous avons expérimenté le pardon du Seigneur! N'oubliez pas cela! Pour autant que nous nous repentions et lui confessions nos fautes, nous trouvons toujours le pardon devant lui, ainsi que la purification, de sorte qu'on ne voit même plus la trace du péché commis. Le sang de Jésus nous purifie de tout péché! N'est-ce pas merveilleux?