Éditions «Le Fleuve de vie»
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Mardi 03 septembre

Lecture: Actes 19


Mesurer selon la vie de résurrection, selon le nouvel homme

Dans Apocalypse 21:15-17, nous voyons que même la Nouvelle Jérusalem, cette ville merveilleuse, sera mesurée : « Celui qui me parlait avait pour mesure un roseau d'or, afin de mesurer la ville, ses portes, et sa muraille. La ville avait la forme d'un carré, et sa longueur était égale à sa largeur. Il mesura la ville avec le roseau, et trouva douze mille stades ; la longueur, la largeur et la hauteur en étaient égales. Il mesura la muraille, et trouva cent quarante-quatre coudées, mesure d'homme, qui était celle de l'ange ». Dans ce passage, l'instrument de mesure est en or ; cela nous parle du fait que cette mesure correspond à la nature de Dieu. Cette mesure est en même temps une mesure d'ange... Etes-vous des anges ? Certainement pas ; ainsi, vous n'avez pas une mesure d'ange. Le Seigneur Jésus a dit aux sadducéens : « Car, à la résurrection des morts, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges dans les cieux » (Marc 12:25). Ainsi, c'est en résurrection qu'une mesure d'homme peut être en même temps une mesure d'ange. Nous devons tout mesurer en résurrection, selon la vie de résurrection, selon le nouvel homme. Tant que nous n'évaluons les choses que selon notre pensée humaine naturelle, ce n'est pas acceptable, c'est toujours trop court. Si nous mesurons selon l'homme naturel et non selon le nouvel homme produit en résurrection, nous bâtissons en vain, et à la fin, la mort s'introduit encore dans ce que nous faisons. Le fond du problème, c'est que mon standard ne contient pas la vie. Le Seigneur mesure uniquement la vie. Sa vie de résurrection ne contient aucune mort. Il ne se préoccupe pas de mesurer ce qui est naturel, charnel ou mort.

Si je mesure selon mon propre standard, ce qui est charnel et naturel n'est pas mesuré : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c'est la voie de la mort » (Prov. 16:25). Beaucoup de voies nous paraissent droites, mais ce qui est grave, c'est que leur issue, c’est la mort. Si nous jugeons selon notre propre standard dans l'Eglise, nous n’arriverons jamais au standard du Seigneur, mais ce n'est pas le seul problème. Le problème principal, c'est que tout ce que je fais selon mon propre standard conduit finalement à la mort. Même si ce que je fais dans l'édification de l’Eglise paraît droit et juste à mes yeux et selon ma mesure, cela produit la division, les querelles et la mort. Vous risquez même de perdre la vision que vous avez de l'Eglise et de tout rejeter. Cela n'en vaut pas la peine ! La mesure de l'homme conduit à la mort, même si les apparences sont bonnes. De toute façon, le Seigneur n'acceptera rien de ce qui sera construit selon de telles mesures.

Ainsi, il est très important que nous connaissions cet homme qu'a vu Ezéchiel, car le Seigneur est l'Architecte et le Constructeur, et tout sera bâti selon sa mesure. Si le Seigneur nous aime et aime son Eglise, il ne laissera pas subsister ce qui ne correspond pas à son standard, et il jugera notre œuvre immédiatement, de peur que la mort ne s'introduise dans sa maison et que celle-ci ne soit détruite. Son jugement est notre salut ! Nous expérimentons que chaque fois qu'il nous juge, cela nous sauve. Si nous voyons cela, nous lui dirons : « Seigneur, je te rends grâces pour ton jugement, car j'ai besoin de salut. »

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