Il est tellement merveilleux de connaître le Seigneur Jésus en tant que notre holocauste, notre offrande de fleur de farine, notre offrande de paix. Lui, il ne s'est jamais disputé, même pas avec les pharisiens ; il leur a seulement dit la vérité pour leur salut. Le Seigneur ne se dispute pas, il expose seulement la vérité, afin que les gens puissent être sauvés. La preuve, c'est qu'à la croix, il n'a pas prié le Père de tous les anéantir à cause de leur méchanceté, mais : « Pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc 23:34). Pouvez-vous prier le Père de pardonner aux frères qui vous ont offensés ? Vous pardonnez aujourd’hui, et demain, cette offense remonte en vous. Le Seigneur oublie nos péchés, quand nous les avons confessés, mais nous, nous sommes si souvent incapables d'oublier une offense. Il en reste toujours quelque chose : « J’ai pardonné à ce frère… mais je n’oublie pas que j’ai déjà fait de mauvaises expériences avec lui. C’était si difficile avec lui à cette époque ! Mais j’ai pardonné. » Voilà notre manière de pardonner, de sorte que nous sommes incapables d'avoir la paix ! Nous avons besoin de connaître Christ comme notre offrande de paix, afin d'avoir la paix, à la fois avec Dieu, avec les hommes et avec nous-mêmes. C’est Dieu qui a préparé pour nous une telle offrande de paix.
Notre propre paix a des limites, mais nous avons Christ comme notre offrande de paix. Celui qui a connu et expérimenté le Seigneur ainsi, possède vraiment la paix, peu importe ce que font les hommes. Et si vous expérimentez tout de même un peu de colère ou de mauvaise humeur, que cela s'arrête au coucher du soleil : « Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère » (Eph. 4:26). Si vous avez quelque chose à dire, que ce soit avant le coucher du soleil, et qu’ensuite, tout soit oublié. Le coucher du soleil est le moment où le nouveau jour commence - c'est ainsi que Dieu compte les jours.
Quelle merveilleuse offrande de paix nous avons dans l’Eglise ! Aussi longtemps que nous nous repentons devant lui, il n'existe rien que le Seigneur ne puisse purifier par son sang. N'a-t-il pas dit que si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et nous purifier de toute iniquité (1 Jean 1:7, 9) ? Nous ne pouvons l'expérimenter que si nous connaissons Christ comme notre offrande de paix ; par sa mort à la croix, il nous a réconciliés d’abord avec Dieu et ensuite les uns avec les autres. Comment le Seigneur nous a-t-il préparé cette réconciliation ? En payant tout lui-même, en portant nos péchés sur lui. La manière d’agir qui consiste à exiger de celui qui nous a offensés qu’il réponde à une liste d’exigences afin de mériter notre pardon est notre chemin, mais pas celui de Dieu. Pourquoi ne pouvons-nous pas agir comme lui dans la vie de l'Eglise ? Il est vrai que ce chemin est très difficile ! Mais le Seigneur l’a déjà suivi pour nous. Si nous ne nous réjouissons pas de l'offrande de paix, nous n'avons pas de chemin pour avancer.