Samedi 15 février

Lecture: Proverbes 13

Des cours d’eau, des sources et des lacs, qui jaillissent dans les vallées et dans les montagnes
(Jean 4 :10-14 ; 7 :37-39)

Dans la description du bon pays (Deut. 8 :7), Dieu parle premièrement de cours d’eau, de sources et de lacs : l’eau de la vie. Partout dans le bon pays, il y a de l’eau fraîche à boire : dans les vallées, dans les plaines et sur les montagnes. Dans notre vie quotidienne, nous avons en tout temps besoin d’eau fraîche et d’eau vive. Nous n’invoquons pas le nom du Seigneur par habitude, mais dans son nom, nous buvons l’eau fraîche de la vie, c’est-à-dire l’Esprit vivifiant. C’est si simple de boire l’Esprit.

Mais parfois, nous trouvons cette eau dans un puits. Il nous faut alors creuser un peu plus profondément et ôter du sable et des pierres de notre cœur, afin d’accéder à l’eau. Et même quand un puits est comblé, nous apprenons, comme Isaac, à le creuser à nouveau (Gen. 26 :15-19). Alors nous invoquons depuis la profondeur de notre cœur jusqu’à ce que l’eau se mette à couler de nouveau. Dans les profondes vallées aussi, il y a de l’eau en abondance. Toutefois, cette eau-là n’est atteignable que si nous invoquons le Seigneur de la profondeur de notre esprit. Celui qui invoque le nom du Seigneur superficiellement passe à côté de cette expérience.

Quand les enfants d’Israël parcouraient le désert, il leur manquait souvent de l’eau, mais dans le bon pays, il n’y a plus aucune raison de se plaindre, car ici, il y a partout de l’eau en abondance. Cependant, si nous arrêtons de boire, si nous n’invoquons plus le nom du Seigneur, nous demeurons insatisfaits ; il nous manque alors la fraîcheur de l’Esprit, la vie pour notre âme. Invoquons donc le nom du Seigneur en ayant conscience que nous le buvons et qu’il nous rafraîchit.