La joie du Seigneur est quelque chose de bien différent de notre plaisir naturel. Elle est un contentement intérieur à l’égard du Père. Rien ne peut troubler la joie que nous expérimentons dans notre cœur quand nous sommes en présence du Père, même quand il nous faut passer par des tribulations. Une telle joie ne s’exprime pas forcément par le rire, mais elle vient de l’Esprit. Il nous faut cette joie dans la vie de l’Eglise.
La paix aussi, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, sont des vertus dont nous avons besoin pour l’édification de l’Eglise. Sans ces vertus, nous ne pourrons pas porter les fardeaux les uns des autres (Gal. 6 :2). Et sans ces vertus du Seigneur, nous n’aurons pas de douceur. Je suis parfois très fort dans mon moi naturel. Il se peut que j’aie raison, mais je mords avec des dents acérées. Sans douceur, il est impossible de bâtir l’Eglise.
« Si quelqu’un pense être quelque chose, quoiqu’il ne soit rien, il s’abuse lui-même » (Gal. 6 :3). Tout le monde cherche à être quelque chose. C’est un problème sérieux, car cela entrave l’édification de l’Eglise. Comment pouvons-nous en être libérés ? Il nous faut la croix et le fruit de l’Esprit.