La vérité caractérise une personne qui suit l’Agneau et connaît Dieu. Plus la croissance de la vérité est grande en nous, moins nos propos sont inadéquats, parce que la vie du Seigneur en nous hait le péché. Dans la Bible, beaucoup de versets se réfèrent à cela.
Un enfant n’a pas besoin qu’on lui enseigne à mentir, il ment naturellement et spontanément. Mais après avoir été sauvés, continuez-vous à mentir? Nous devons nous repentir. Ne vous dissimulez pas derrière le prétexte que tout le monde ment. Si nous voulons croître dans la vie et faire partie des prémices, il ne peut pas y avoir de mensonge dans nos bouches, dit la Parole. Ce n’est pas selon mon standard mais selon celui de Dieu. Si vous demandez à un voleur de réviser votre comptabilité, aucune fraude ne lui paraîtra problématique et sa conclusion sera: "Tes livres de comptabilité sont en ordre". Qui est votre vérificateur? Laissez donc Dieu vous examiner. La plupart du temps, nous ne savons même pas ce qui est caché dans notre propre cœur, et si nous le savions, nous ne l’admettrions pas. Que pouvez-vous faire? Laissez le Véritable, le Dieu de vérité, vous examiner, celui qui sonde les cœurs, celui qui connaît vos pensées et sait avant même que vous ne parliez ce que vous allez dire. Il sait ce qui est caché à l’instant dans votre cœur et aussi ce que vous allez dire demain. Mentir ou parler légèrement est une chose grave.
Dans le Psaume 139, le psalmiste commence en disant: "Eternel! Tu me sondes et tu me connais… Tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n'est pas sur ma langue, que déjà, ô Eternel! tu la connais entièrement. Tu m'entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face? Si je monte aux cieux, tu y es; si je me couche au séjour des morts, t'y voilà" (v. 1, 3-8). Dieu sait quand nous nous couchons et quand nous nous levons; il connaît ces choses qui paraissent banales. Les hommes ne savent pas pourquoi vous voulez vous asseoir ou vous lever, mais Dieu en connaît les raisons. Souvent nous jugeons les personnes selon les apparences extérieures, mais nous ne connaissons pas ce qui se dissimule en eux; seul Dieu le sait. Si vous ne le laissez pas sonder votre cœur, il n’est pas possible que vous parveniez à faire partie des prémices, car les choses cachées dans votre cœur empêcheront la croissance spirituelle. Vous devez donc apprendre à confesser vos péchés devant le Seigneur. "Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur! Eprouve-moi, et connais mes pensées! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l'éternité!" (v. 23-24). Dans ces deux derniers versets du Psaume 139, le psalmiste demande volontairement à Dieu qu’il examine ses pensées. C’est le résultat de son salut. Nous savons que Dieu sait tout, qu’il est omniscient, mais il nous faut volontairement nous soumettre à son examen: "Seigneur, sonde-moi". La conclusion du psalmiste est frappante: "Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité!" Cette expression peut aussi être traduite de la manière suivante: "Regarde s’il y a en moi des idoles". Souvent quand nous proclamons: "Seigneur, je t’aime", nos lèvres prononcent ces mots, mais dans la réalité de notre cœur, nous aimons d’autres choses. Ne pensez-vous pas que Dieu le sait? Le Seigneur Jésus a dit aux pharisiens, quand il était sur cette terre, en citant un passage d’Esaïe: "Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi" (Marc 7:6). Ne soyez pas légers, car celui qui nous sonde n'est pas un homme, c'est Dieu. "Seigneur, sauve-nous et purifie-nous pour que nous soyons libérés chaque jour de toute souillure qui est dans notre cœur, de toute mauvaise pensée et de tout mal. Ôte de nous toutes ces choses!"