Jeudi 22 janvier

Lecture: Matthieu 22

Le commandement du Seigneur concernant cette fête

Nous devons nous souvenir de ce jour (Ex. 13:3) de manière permanente et renouvelée. Sept jours durant, il faut manger les pains sans levain et l'on ne doit pas même apercevoir de levain parmi nous. Tu penseras qu'un peu de levain chez toi n'est pas si grave; tu ne vas pas l'utiliser pour cuisiner. Mais l'ordre du Seigneur est clair. On ne verra chez toi aucun levain. Pourtant, nous sommes enclins, de par notre nature, à tolérer un peu de levain et à en être fiers. Quand les Juifs célébraient cette fête, ils allumaient des lampes pour inspecter chaque coin de leur maison, à la recherche de levain. Si nous cachons du levain chez nous, cela sera tôt ou tard manifesté.

La deuxième Epître à Timothée nous dit: "Fuis les passions de la jeunesse..." (2 Tim. 2:22); d'autres passages de la Bible nous demandent de nous dépouiller des actions du vieil homme (Col. 3:9), de renier notre moi et la vie de notre âme (Mat. 16:24-25; Jean 12:25), de crucifier la chair et ses convoitises (Gal. 5:24), d'appliquer la croix sur le monde et la religion et de nous abstenir de toute espèce de mal (1 Thess. 5:22). Tous ces versets nous montrent que nous devons traiter toute sorte de levain en nous, afin qu'on n'en voie même plus aucune trace. Les enfants (Ex. 13:8), tant les nouveaux croyants que nos propres enfants doivent être enseignés dans ce sens de notre part.

"Ce sera pour toi comme un signe sur ta main et comme un souvenir entre tes yeux..." (13:9). Cette ordonnance adressée au peuple de Dieu signifie deux choses. "La main" montre que dans tout ce que nous faisons, nous devons nous souvenir de ce qui a été dit concernant le levain. "Le souvenir entre les yeux" indique que, dans nos pensées et ce que nous voyons, nous devons être capables de discerner ce qui est du levain et ce qui n'en est pas.

Que le Seigneur réveille nouvellement en nous le sentiment que sa maison est sainte, parce que celui qui habite cette maison est saint. Nous serons saints comme notre Dieu et Père est saint. Les personnes qui arrivent dans la vie de l’Eglise doivent voir que nous sommes de Dieu. Puissions-nous durant l’année à venir développer dans toutes les Eglises cette conscience que nous ne sommes pas seulement justes, mais aussi saints. La justice, et en particulier la sainteté, sont les conditions de la gloire. Voilà pourquoi Paul dit que le Seigneur aspire à se présenter l’Eglise comme une Eglise glorieuse. Quel est le fondement d’une Eglise glorieuse? Qu’elle soit sainte et sans tache. C’est pourquoi nous voulons tendre à cela: "Père, rends-moi saint. J’aimerais être saint. Que ton Saint-Esprit œuvre en moi". Ceci est très important.