Dimanche 06 septembre

Lecture: 1 Jean 3

« ... qui dit la vérité selon son cœur » (Ps. 15:2)

« Mais que, professant la vérité dans l'amour, nous croissions à tous égards en celui qui est la tête, Christ » (Eph. 4:15). Un vainqueur ne connaît pas seulement la vérité, il s'y attache fermement et la proclame. Celui qui annonce la vérité est libre. Il existe des frères et sœurs qui connaissent la vérité mais qui ne l'annoncent pas, par peur de causer du trouble aux autres. Si nous sommes ainsi, nous nous faisons du tort à nous-mêmes et aussi aux autres en leur taisant la vérité. La vérité, annoncée depuis le cœur, est un remède ; elle ne cause pas de dommages. Parfois, elle peut effectivement sembler un peu amère, au début, mais elle amènera la guérison.

Pourquoi nous semble-t-il souvent si difficile de dire la vérité ? C'est uniquement si nous marchons dans la lumière, en communion avec le Père, que nous pourrons vivre dans la vérité et annoncer cette vérité : « La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c'est que Dieu est lumière, et qu'il n'y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons et nous ne pratiquons pas la vérité » (1 Jean 1:5-6).

« … il ne calomnie point avec sa langue » (Ps. 15:3)

Par nos paroles, nous calomnions beaucoup trop rapidement. Voici ce que nous lisons concernant les vainqueurs dans Apocalypse 14:5 : « et dans leur bouche, il ne s'est point trouvé de mensonge, car ils sont irrépréhensibles ». Et, dans le Psaume 12:7 : « Les paroles de l'Eternel sont des paroles pures, un argent éprouvé sur terre au creuset, et sept fois épuré ».

Si nous faisons la douloureuse découverte que nous n'avons pas dit la vérité, nous devons séance tenante nous repentir de nos paroles et laisser le Seigneur purifier nos lèvres. Mais, si nous passons rapidement et superficiellement par-dessus de telles expériences, nos paroles ne seront jamais épurées.

Prends les paroles pures du Seigneur ; ne les lis pas si rapidement, tel un journal ou tout autre livre. Lis-les avec une crainte respectueuse. Aie crainte, d'abord, de mal comprendre la Parole, courant ainsi le risque de l'interpréter et de la tordre.

Quand je lis la Parole, je dois demander au Seigneur : « Seigneur, ai-je bien compris ta Parole ? Est-ce que la révélation que je pense avoir eue vient bien de toi ? »

Les pensées des hommes sont faussées et étrangères aux pensées de Dieu. Nous comprenons déjà mal même ceux qui sont proches de nous. Comment pouvons-nous imaginer comprendre toujours la Parole de Dieu de manière juste ? Nous devons nous humilier devant le Seigneur et prier : « Seigneur, épure mes pensées, pas seulement une fois, mais sept fois. »

Notre parole aussi bien que nos pensées concernant la Parole de Dieu doivent être épurées. Si, dans la vie de l'Eglise, nous contrôlons nos paroles par sa grâce, nous serons tous en bonne santé. En exprimant si rapidement nos opinions et en insistant sur ce qui nous semble si important, nous causons beaucoup de dégâts. Repentons-nous de cela et apprenons à vivre par Christ.

D'une part, nous savons bien que, par nous-mêmes, nous ne parviendrons pas à obtenir de changement mais, d'autre part, nous savons aussi que nous pouvons tout par lui : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Phil. 4:13).