5. L'Eternel est mon partage et mon calice ; c'est toi qui m'assures mon lot
Je me suis souvent demandé pourquoi, ici, le Seigneur est décrit comme notre partage (héritage) et en même temps comme notre calice. Quelle est la différence ? Le partage est plus grand que le calice mais, sans ce calice (comme un verre), nous ne pouvons pas l'appréhender, nous en réjouir. Aussi grande que soit ta capacité, tu as besoin d'un calice pour apprécier ton héritage dans ta vie quotidienne, par petites portions adaptées. Le Seigneur, en tant que notre calice, est pour notre satisfaction et notre approvisionnement selon nos besoins journaliers. Ce calice nous est si précieux car il nous transmet les richesses du Dieu juste selon nos besoins.
Dieu nous a destiné un très grand héritage. Apprenons donc aussi à en tenir compte, à le revendiquer et à ne pas vivre comme des mendiants. D'un côté, le Seigneur, comme notre héritage, est si grand, si riche et illimité ; d'autre part, il est notre calice. Aie toujours ton calice auprès de toi et réjouis-toi du Seigneur constamment en le buvant.
6. Un héritage délicieux m'est échu, une belle possession m'est accordée.
Le psalmiste, David, parle à nouveau d'héritage et de possession. La portion du bon pays que Juda – la tribu de David – avait reçue était spécialement belle : un « pays aimable ». Quelque chose de particulier et de précieux s'y trouvait : la montagne de Sion, avec la demeure de Dieu. Nous ne désirons pas, comme beaucoup de croyants, nous satisfaire de n'importe quelle partie du bon pays. Comme David, nous voulons cet endroit spécial, aimable, où la maison de Dieu, l'Eglise, la maison du Dieu vivant est bâtie. Nous voulons conserver absolument cette possession particulière que Dieu nous a offerte, en Christ.
Je suis très heureux et reconnaissant que le Seigneur nous ait montré l'Eglise. Pour nous, il ne s'agit pas d'un simple enseignement, ni d'une œuvre humaine ou d'une organisation. C'est un pays aimable ! Aujourd'hui, nous aimons l'Eglise, la maison du Dieu vivant, avec le même cœur, avec la même appréciation que David a exprimé dans le Psaume 27, au verset 4 : « Je demande à l'Eternel une chose, que je désire ardemment : Je voudrais habiter toute ma vie dans la maison de l'Eternel, pour contempler la magnificence de l'Eternel et pour admirer son temple ».
La belle possession de David est une image de Christ et l'Eglise, une révélation si précieuse. Nous pouvons tous dire, du plus profond de notre cœur : « Une belle possession m'est accordée », ce qui ne veut pas dire que nous n'ayons aucun problème à cet endroit, mais que nous nous y plaisons beaucoup, envers et contre tout.