Vendredi 06 novembre

Lecture: Marc 6

"Il me dirige près des eaux paisibles"

Voilà ce qu’il faut à l’Eglise, au troupeau: se reposer, manger, boire; se paître les uns les autres. J’ai appris dans bien des localités que les frères et sœurs se rendent visite pour passer un moment convivial, et qu’ils parlent alors de choses et d’autres sans l’intention de se partager de la nourriture spirituelle et de l’eau vive. A la fin, chacun rentre chez lui affamé et assoiffé. Cela n’a aucun rapport avec le fait de se paître les uns les autres, c’est de la simple convivialité comme le monde la connaît aussi. Gardons-nous d’être ce genre de bergers dans l’Eglise. Nous pouvons bien sûr parler de beaucoup de sujets différents, mais sans jamais oublier le principal: nous paître les uns les autres.

Demandons aux jeunes de quoi ils parlent lorsqu’ils se rencontrent. Il y a beaucoup de sujets intéressants, comme le sport et la technologie, par exemple, et il faut aussi aborder toutes sortes de problèmes personnels. Mais si, après tout cela, il ne reste plus de temps pour se nourrir d’un verset ensemble, pour boire de l’eau vive et pour prier ensemble, par exemple pour l’Eglise, pour la propagation de l’Evangile, pour le royaume de Dieu, pour notre parenté et nos voisins, pour les saints, et en particulier pour les frères et sœurs malades, alors nous aurons manqué l’essentiel.

"Il restaure mon âme"

Paître réellement doit contribuer à la guérison de l’âme. Que souhaitons-nous voir chez les frères et sœurs, puisque nous les aimons ? Comme parents, nous prions pour nos enfants afin qu’ils grandissent, soient en bonne santé, qu’ils aient une bonne formation et qu’ils deviennent finalement des vases utiles dans la main du Seigneur. Quand nous ne voyons aucun changement dans la vie de l’Eglise après un mois ou après un semestre, pas de croissance ni de guérison intérieure, ce n’est vraiment pas bon signe. Cependant, le Seigneur a la volonté de nous secourir dans nos détresses et de guérir nos âmes. Sa Parole est riche et variée, et il désire pourvoir à chaque manque en particulier, chez les saints et dans l’Eglise. Apprenons donc tous à recevoir sa Parole d’une manière spécifique et adaptée à la situation; expérimentons les effets de sa Parole en amenant devant notre grand Berger nos propres fardeaux et ceux de tout le troupeau, et prions-le d’être notre Conseiller: "Seigneur, tu connais tous les cœurs, tu connais les besoins des saints, tu connais les besoins des jeunes, tu connais les besoin des sœurs, tu connais les besoins de cette famille…" Et comme nous ne pouvons pas aborder tous les fardeaux dans une réunion, il est nécessaire d’aller trouver les saints ou de les inviter, afin de pourvoir à leurs manques de manière ciblée et restaurer leur âme. Le Seigneur est ce merveilleux Berger qui prend soin de nos âmes et désire les guérir. Les Epîtres de Paul sont clairement empreintes de ce ministère pastoral. Il n’a pas seulement enseigné les saints, mais il s’est aussi soucié de leurs détresses et les a amenées devant le Seigneur dans la prière. Les lettres aux sept Eglises également (Apoc. 2-3) décrivent le Seigneur comme ce Berger qui marche au milieu des Eglises et prend soin de chacune d’elles de manière ciblée, selon ses besoins spécifiques. Nous sommes souvent si vagues et imprécis, mais le Seigneur, dans son amour parfait pour les chandeliers d’or, se soucie de chacune de leurs situations en particulier. Combien nous pouvons apprendre de lui?