Jeudi 19 novembre

Lecture: Luc 3

"Celui qui a les mains innocentes et le cœur pur; celui qui ne livre pas son âme au mensonge, et qui ne jure pas pour tromper" (v. 4)

Combien précieux est le sang de l’Agneau? Quand autrefois, dans l’Ancien Testament, une partie du peuple d’Israël retourna de Babylone à Jérusalem, afin de rebâtir le temple qui avait été détruit, Zacharie vit dans une vision que le souverain sacrificateur Josué avait des vêtements sales et que Satan l’accusait devant Dieu à cause de cela. L’ennemi avait certainement une raison légitime de l’accuser, mais Dieu avait un chemin pour purifier Josué et le revêtir de vêtements blancs: le sang de l’Agneau (Zach. 3:1-7; cf. Apoc. 12:10).

Lors du baptême, nous avons ôté nos vieux vêtements de la méchanceté et de l’impureté, et nous avons revêtu Christ comme notre nouveau vêtement. A présent, nous avons le sang à chaque instant, pour nous laver et nous purifier sans cesse. Aussi est-il dit tout à la fin du livre de l’Apocalypse: "Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville?" (Apoc. 22:14). Nous ne sommes pas encore parfaits, mais nous avons le sang de l’Agneau et la Parole de notre témoignage, et nous n’aimons pas notre âme jusqu’à la mort. Nous ne regardons pas à notre condition, nous voulons aller de l’avant, nous laisser changer et remporter la victoire.

Quelle gloire lorsque nous serons tous ensemble enlevés vers le trône. Puisse le Seigneur réveiller en nous, par son Esprit, le désir d’atteindre ce but par la foi. Le Seigneur, en tant que notre grand et bon Berger, est assurément capable de faire de nous aussi des vainqueurs.

"Il obtiendra la bénédiction de l’Eternel, la miséricorde du Dieu de son salut" (v. 5)

Chacun d’entre nous peut obtenir cette bénédiction, il nous faut simplement des oreilles ouvertes pour entendre sa voix. Celui qui a des oreilles pour entendre va y arriver (cf. Apoc. 2-3). Car la foi vient de ce qu’on entend et elle réveille en nous ce désir et cette attente: "Seigneur, je veux me tenir sur la montagne de Sion, je veux être enlevé vers le trône, je veux combattre sur cette terre et prendre position pour ton dessein". Alors, nous expérimentons comment le Seigneur nous fortifie intérieurement et nous nourrit de l’arbre de vie. Alors, le Seigneur devient notre justice subjectivement, et nous n’avons plus le moindre doute que tout ce que Dieu a promis, il l’accomplira aussi avec nous. Ceci n’est pas une exigence qui nous est imposée aujourd’hui, mais nous le recevons comme notre testament.

La coupe que nous buvons à la Table du Seigneur n’est pas une loi, mais elle nous rappelle notre riche héritage que nous recevons par la foi. En Jésus-Christ est le oui et l’Amen pour ce qui concerne toutes les promesses, et nous désirons appliquer chacune d’elles (2 Cor. 1:20), y compris cette promesse que dans la nouvelle alliance, chacun connaîtra le Seigneur, "depuis le plus petit jusqu’au plus grand" (Héb. 8:11).