Samedi 05 décembre

Lecture: Luc 19

Expérimenter la réalité de la Tête dans l’Eglise

Un royaume sans roi n’est pas mieux qu’un roi sans royaume. S’il n’y a pas de roi, chacun fait ce qui lui semble bon. Si aujourd’hui, parmi le peuple de Dieu, chacun fait ce qui est bon à ses propres yeux, c’est la démonstration que nous n’avons pas de roi, que le Seigneur ne règne pas au milieu de nous. Pourtant, il est écrit si clairement dans Ephésiens 1 que Dieu a donné Christ comme Tête sur toutes choses à l’Eglise et que toutes choses sont sous ses pieds ! Quel Seigneur, quelle Tête merveilleuse nous avons dans l’Eglise ! Avons-nous cette conscience, voulons-nous la réalité de ce fait, voulons-nous expérimenter cette Tête qui est au-dessus de tout nom, de toute autorité et de toute domination, qui règne sur toutes choses (Eph. 1:21-23) ? Cette Tête nous a été donnée dans l’Eglise.

Disons donc au Seigneur : « Si tu nous as été donné comme Tête sur toutes choses, une Tête qui est établie au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut être nommé, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir, alors nous voulons l’expérimenter aujourd’hui ! » Si nous avons cette réalité, si l’Eglise expérimente cela, alors les dominations et les autorités doivent trembler et fuir ! Quand Jésus était sur terre, tous les démons tremblaient, parce qu’au travers de lui le royaume était manifesté. Il était le Roi ! La puissance des ténèbres n’avait aucune chance contre lui. Lorsqu’il est mort à la croix, il a « dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d'elles par la croix » (Col. 2:15). Qu’en est-il de nous ? Le pouvons-nous aussi aujourd’hui ? Sa mort a été un triomphe, une grande victoire sur la puissance des ténèbres. En résurrection, il a englouti la mort et s’est emparé des clés de la mort et du séjour des morts !

Si nous ne sommes pas conscients de la victoire que le Seigneur a remportée, nous n’en expérimenterons pas la réalité. Nous nous rappelons que le Seigneur est mort à la croix, mais entre-temps, il est ressuscité, il est monté en ascension, il s’est assis sur le trône pour régner ! Tout cela est déjà accompli ! Le Psaume 110 (aussi bien que les Actes et l’Epître aux Hébreux) nous montre que le Seigneur attend maintenant que tous les ennemis deviennent son marchepied. C’est ce qui est écrit ! Que faisons-nous ? Sommes-nous vainqueurs de tous les ennemis, ou sont-ils plus forts que nous ? A la fin de l’Epître aux Romains, Paul écrit : « Le Dieu de paix écrasera bientôt Satan sous vos pieds » (Rom. 16:20). N’avez-vous pas le désir d’écraser le serpent, et cela bientôt ? Cela fait déjà si longtemps que l’Eglise existe… A quel point avons-nous expérimenté ce verset ?