Mercredi 08 juin

Lecture: Apocalypse 9

Christ établi comme Tête sur toutes choses

Dans Ephésiens 1:20 à 23, nous voyons que Dieu a donné Christ à l’Eglise comme Tête sur toutes choses. Personne ne peut le remplacer. Si quelqu’un d’autre que Christ est établi comme Tête, alors ce n’est plus son Corps, mais le corps de quelqu’un d’autre. N’essayez jamais de remplacer la Tête, car nous n’avons qu’un seul Roi. Sion est la ville du grand Roi ! C’est très sérieusement que je dis cela. Si quelqu’un d’autre devient la tête, tout est fini, ce n’est plus le royaume de Dieu. C’est pourquoi nous devons tous croître en celui qui est la Tête (Eph. 4:15).

Personne ne devrait oser remplacer Christ et l’autorité de la Tête ; chaque fois que cela s’est produit dans l’histoire de l’Eglise, cela a toujours été un problème. J’espère que ce problème ne se manifestera plus parmi nous ! Nous devons nous attacher à Christ, la Tête (Col. 2:18-19), en qui le Corps tout entier, solidement assemblé, grandit de la croissance de Dieu. Si un corps n’est pas attaché à la tête, il s’écroule, et alors il n’y a plus de corps du tout, mais il devient un cadavre… Le Corps ne peut croître que si nous nous attachons à la Tête. La Tête est très importante - plus importante même que le Corps !

Christ, la réalité des prémices

Le Seigneur Jésus s’est offert lui-même au Père comme prémices. Marie est la première qui ait rencontré le Seigneur ressuscité, dans Jean 20 ; lorsque, dans son étonnement de voir le Seigneur vivant, elle a voulu le toucher, il lui a dit : « Ne me touche pas ; car je ne suis pas encore monté vers mon Père. Mais va trouver mes frères, et dis-leur que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20:17). Pourquoi ? Parce qu’en résurrection, le Seigneur est la réalité des prémices, et les prémices appartiennent en tout premier lieu au Père, pour qu’il s’en réjouisse. Les prémices appartiennent à Dieu, et non aux hommes. Aussitôt après sa résurrection, le Seigneur est monté au Père en secret, afin de s’offrir à lui en tant que la réalité des prémices. Puis il est revenu le même jour et, plus tard, il s’est laissé toucher par Thomas, qui ne voulait pas croire sans cela. <

Autrement dit, même le Seigneur Jésus devait s’offrir au Père en tant que prémices (1 Cor. 15:20-23) ; cela signifie qu’il n’y a pas d’exception. Si lui-même a dû le faire, combien plus devons-nous aussi le faire !

Cependant, ces offrandes que le Père recherche, il nous faut les préparer. Le meilleur de ton expérience de Christ appartient au Père, puisque Dieu a dit que non seulement les prémices en général, mais la meilleure part devait lui revenir. Malheureusement, nous n’avons parfois pas cette pensée.