Dans Jean 4, nous lisons: « Pendant ce temps, les disciples le pressaient de manger, disant : Rabbi, mange. Mais il leur dit : J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. Les disciples se disaient donc les uns aux autres : Quelqu'un lui aurait-il apporté à manger ? Jésus leur dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'accomplir son œuvre » (Jean 4:31-34). Quelle nourriture magnifique ! Est-ce aussi la vôtre ? Si vous êtes à Sion, il vous faut aussi manger la nourriture de Sion : faire la volonté du Père, et ne pas vous arrêter avant d’avoir achevé le travail ! Le Seigneur est vraiment cet holocauste. Nous avons besoin de développer un appétit pour cette nourriture. C’est une nourriture que les disciples ne connaissaient pas. Elle consiste à accomplir l’œuvre du Père. C’est la réalité de l’holocauste : « Seigneur, je voudrais être entièrement obéissant, comme toi. » Le Seigneur Jésus a enseigné à ses disciples à prier : « Que ta volonté soit faite sur la terre » ; pour cela, il nous faut manger cette nourriture spéciale !
Pourquoi est-ce que j’insiste à ce point au sujet de l’holocauste ? Ce n’est pas facile à saisir. L’offrande pour le péché est plus facile à appréhender : nous connaissons tous fort bien le péché. En revanche, nous ne connaissons pas l’holocauste, et il nous faut apprendre à le découvrir, car c’est ce que Dieu aimerait recevoir de notre part. L’holocauste n’est pas relié au problème du péché ; c’est l’offrande qui satisfait le cœur de Dieu. Toutes les parties de l’animal devaient être brûlées sur l’autel ; de même, toutes les « parties » de notre Seigneur Jésus, intérieures et extérieures, étaient agréables au Père. Dans Jean, Jésus a dit : « Je fais toujours ce qui lui est agréable » (Jean 8:29). Quant à nous, nous faisons souvent ce que nous aimons faire ! Mais le Seigneur faisait ce qui plaisait au Père, en conséquence de quoi le Père a proclamé : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection » (Mat. 3:17 ; 17:5), pas sur la base de son talent, mais à cause de son obéissance jusqu’à la fin. Rien n’est aussi précieux pour Dieu que notre obéissance envers lui. Ce n’est pas pour rien que Saül a perdu la royauté à cause de sa désobéissance ; Dieu lui avait ordonné de vouer par interdit tout ce qui vivait chez les Amalécites, mais il a épargné le roi Agag et le meilleur du bétail, et il a justifié cela par une excellente raison : c’était pour l’offrir à Dieu, et pas pour lui-même… Qu’a répondu Samuel à cet argument ? Que la rébellion était aussi grave que la magie (1 Sam. 15:22-23) ! Ce que Dieu recherche, c’est notre obéissance, et non de telles offrandes. Nous pouvons faire beaucoup de choses pour lui, mais ce qu’il apprécie, c’est notre obéissance. C’est cela, l’holocauste.