« Aucune des offrandes que vous présenterez à l'Eternel ne sera faite avec du levain ; car vous ne brûlerez rien qui contienne du levain ou du miel parmi les offrandes consumées par le feu devant l'Eternel » (Lév. 2:11). Le miel est une matière collante. Dans notre nature humaine déchue, nous sommes remplis de corruption. Cependant, d’un autre côté, nous sommes aussi très doux : nous sourions et nous nous comportons d’une manière aimable. Si nous sommes reliés les uns aux autres de cette manière, à la fin, nous nous influençons réciproquement d’une manière naturelle ; ainsi, nous allons finir ensemble dans des fêtes mondaines ! Beaucoup de chrétiens s’attirent aujourd’hui réciproquement d’une manière naturelle, mais le Seigneur n’utilise rien de naturel pour nous attirer.
Dans Esaïe 53, il est même dit qu’il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards (v. 2). Il n’avait pas de beauté extérieure. C’est volontairement que Dieu a revêtu une telle humanité, afin de n’attirer personne d’une manière naturelle ou corrompue. Et nous, comment attirons-nous les gens ? Grâce à de beaux locaux de réunion, grâce à un chœur et une belle musique émotionnelle, ou avec un groupe de musiciens, ou en invitant un pasteur plein de charisme ? Si nous faisons cela, je peux vous assurer qu’il ne s’agit pas de l’œuvre de Dieu. Bien sûr, par de tels moyens, nous pourrions attirer beaucoup de gens, mais le Seigneur est-il pour le nombre ? Un jour, un jeune homme riche est venu vers le Seigneur Jésus. Le Seigneur n’a pas essayé de le gagner pour profiter de ses richesses, il ne lui a pas dit : « Donne-moi tout ce que tu as », mais : « Va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi » (Marc 10:21). Combien de responsables chrétiens diraient cela ? En voyant le jeune homme partir tout triste, qu’aurais-tu dit à la place du Seigneur ? Peut-être : « Attends, c’est un malentendu, ce n’est pas ce que je voulais dire » ? Non, le Seigneur n’a pas essayé de l’attirer par un autre moyen, mais seulement par le Père : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire » (Jean 6:44). Si cette personne vient et le suit, c’est magnifique ; si elle ne vient pas, c’est en ordre. L’humanité de Jésus n’utilise pas de stratégie, ne se donne pas en spectacle. Elle ne fait appel qu’au Dieu vivant, à la vérité et à sa vie. C’est une humanité exempte de miel et de levain.
L’offrande de fleur de farine est caractérisée par deux choses positives - l’huile et l’encens - et par l’absence de deux choses négatives - le miel et le levain.
« Tu mettras du sel sur toutes tes offrandes ; tu ne laisseras point ton offrande manquer de sel, signe de l'alliance de ton Dieu ; sur toutes tes offrandes tu mettras du sel » (Lév. 2:13).
D’une part, le sel sert à l’assaisonnement, d’autre part à la conservation. Notre humanité ne tient pas longtemps, tout se corrompt rapidement. C’est pourquoi nous avons besoin de sel. Mais nous en avons aussi besoin comme assaisonnement, afin que le goût s’exprime - autrement dit, l’humanité de Jésus est une bonne odeur pour le Père. Paul dit dans Colossiens 4:6 : « Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, afin que vous sachiez comment il faut répondre à chacun » (Col. 4:6). Nous ne devrions plus prononcer de paroles corrompues, mais exprimer la grâce, que ce soit la grâce qui coule. S’il n’y a pas de sel, il n’y a pas de goût non plus.
L’humanité du Seigneur est pleine de constance. Quant à nous, nous ne cessons de changer : le matin, nous sommes heureux, le soir nous sommes tristes. D’un jour à l’autre, nous sommes différents. Le Seigneur a dit : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu'on y ajoute vient du malin » (Mat. 5:37). Notre Seigneur Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Quelle merveilleuse humanité !