Pour recevoir une impression profonde du service sacerdotal dans le sanctuaire, nous devons voir que les objets les plus importants pour l’exercice du service sacerdotal sont l’autel dans le parvis et l’autel dans le sanctuaire. Sur l’autel des holocaustes dans le parvis sont offerts tous les sacrifices, puis nous devons entrer dans le sanctuaire avec notre Souverain Sacrificateur, jusqu’à servir à l’autel des parfums. Que le Seigneur, par son Esprit, nous amène dans l’expérience de toutes ces choses ! Ce sont les points principaux dans les Saintes Ecritures.
L’image complète du tabernacle, du parvis comme du sanc-tuaire, nous montre deux aspects du ministère de notre Sei-gneur. L’holocauste offert dans le parvis s’est pleinement ac-compli dans le ministère terrestre du Seigneur Jésus, et il doit nous être parfaitement familier, à nous qui sommes des sacri-ficateurs. Cela nécessite un exercice. On peut facilement comprendre ce que représente le ministère terrestre du Seigneur, mais la question principale est de saisir la réalité de toutes les offrandes dans notre vie quotidienne et de les expérimenter. Sommes-nous conscients, par exemple, que nous offrons au Seigneur une libation ? Combien souvent pensons-nous à cela ? Je dois reconnaître que je n’y pense pas assez souvent. Le plus souvent, je pense à Jésus-Christ comme mon offrande pour les transgressions : après avoir commis une transgression, je suis tout de suite conscient de la nécessité d’offrir ce sacrifice, car je sais que j’ai besoin de la purification par le sang du Seigneur. Pourtant, qu’en est-il par exemple de la libation ? Ceci doit aussi être une expérience subjective qui devienne précieuse dans ma vie : « Seigneur, je renonce à tout. Je voudrais m’offrir à toi pour ta satisfaction ». Combien souvent expérimentons-nous cela ? Je crois que nous n’expérimentons pas souvent une telle libation. Connaître cela est une chose ; être conduit dans cette réalité par l’exercice et la grâce du Seigneur en est une autre. Je voudrais tous vous encourager à entrer dans cette expérience.
Puissions-nous tous avoir dans notre cœur le désir d’apprendre et de nous exercer à la pratique du sacerdoce ! Je voudrais expérimenter toutes les offrandes, je voudrais manger la poitrine du sacrifice offert par agitation et l’épaule du sacrifice par élévation. Evidemment, il n’est pas question de comptabiliser toutes les fois où nous offrons des sacrifices, mais nous avons besoin d’une telle conscience, d’une telle impression de l’expérience des sacrifices. Cette conscience ne vient pas sans exercice. En tant que sacrificateurs dans la maison du Seigneur, il nous faut saisir toutes les occasions de nous familiariser avec chaque aspect du service sacerdotal.