Samedi 30 juillet

Lecture: Marc 11

Les sacrificateurs doivent se laver les mains et les pieds

La cuve a probablement un rapport avec Jean 13, où le Seigneur a lavé les pieds de ses disciples. « L'Eternel parla à Moïse, et dit : Tu feras une cuve d'airain, avec sa base d'airain, pour les ablutions ; tu la placeras entre la tente d'assignation et l'autel, et tu y mettras de l'eau, avec laquelle Aaron et ses fils se laveront les mains et les pieds. Lorsqu'ils entreront dans la tente d'assignation, ils se laveront avec cette eau, afin qu'ils ne meurent point ; et aussi lorsqu'ils s'approcheront de l'autel, pour faire le service et pour offrir des sacrifices à l'Eternel. Ils se laveront les mains et les pieds, afin qu'ils ne meurent point. Ce sera une loi perpétuelle pour Aaron, pour ses fils et pour leurs descendants » (Ex. 30:17-21). Le Seigneur déclare ici expressément que les sacrificateurs doivent se laver les mains et les pieds quand ils veulent servir à l’autel et dans le sanctuaire, de peur qu’ils ne meurent, car l’impureté dans le service devant Dieu produit la mort. C’est un avertissement sérieux dont nous devons être constamment conscients. Si la mort spirituelle existe dans l’Eglise, cela est dû au fait que le lavage à la cuve n’est pas pris au sérieux. Pensez à ce qui est arrivé à Nadab et Abihu, qui ont bien apporté un sacrifice mais qui n’avaient pas respecté les ordonnances de Dieu.

Pourquoi les sacrificateurs ne devaient-ils s’y laver que les mains et les pieds ? Parce que leur corps tout entier était vêtu, à l’exception des mains et des pieds, qui entraient ainsi cons-tamment en contact avec les choses terrestres. Nous rencon-trons là un principe : dans notre vie pratique, nous ne pouvons pas éviter le contact avec le monde, et en conséquence avec des choses impures. L’atmosphère à notre lieu de travail est déjà totalement différente de celle de la maison du Dieu vivant. Dans nos contacts avec nos collègues de travail, nous sommes confrontés à beaucoup de choses, et sans que nous en soyons conscients, nous sommes souillés par notre environnement. Le fait que les sacrificateurs doivent se laver les mains et les pieds signifie que du point de vue de Dieu même un peu d’impureté est dangereuse. Notre service dans le sanctuaire doit être aussi pur qu’une salle d’opération où même l’atmosphère ne doit pas contenir de bactéries.

Notre Dieu est un Dieu saint et pur. Nous connaissons trop peu sa sainteté et nous sommes insensibles en beaucoup de choses. Nous pensons que tout est en ordre et pourtant le Sei-gneur voit les choses différemment. Nous disons d’une manière globale : « Seigneur, purifie-moi » ; mais le Seigneur voit chaque tache et désirerait nous purifier de manière spécifique. Les exigences de Dieu sont-elles trop élevées pour nous ? Ne voyons pas seulement ses exigences, mais aussi l’amour du Père et son soin fidèle pour ses enfants dans ce monde. « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. Si le monde ne nous connaît pas, c'est qu'il ne l'a pas connu. Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu'il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3:1-3). Pleins d’espérance, nous venons toujours à nouveau à cette cuve pour nous laver par la vie du Seigneur.