Premièrement, l’autel d’or des parfums est décrit dans Exode 30, après l’impôt pour le sanctuaire (dans la traduction Segond : le rachat des personnes), la cuve d’airain et finalement les ingrédients pour l’huile d’onction et pour le parfum.
Vous payez tous vos impôts à l’Etat. Pourtant, ne devez-vous pas a fortiori quelque chose au Seigneur pour son sanctuaire, son œuvre et pour son ministère ? Si vous ne payez pas vos impôts à l’Etat, vous serez tôt ou tard mis en prison, et parce que vous en avez peur, vous êtes obéissants et vous les payez. Mais concernant le Seigneur, vous ne croyez pas qu’il vous conduira en prison et c’est pourquoi vous ne lui payez pas ses impôts ! Si déjà l’Etat vous réclame des impôts afin que le pays et le gouvernement puissent fonctionner correctement, comment l’œuvre de Dieu sur cette terre va-t-elle aller de l’avant, si vous ne la financez pas ?
Nous sommes tous responsables de l’avancement de l’œuvre des Eglises dans nos localités. Tout ce que nous possédons aujourd’hui sur cette terre, notre travail et tout ce que le Seigneur nous a donné, ne nous appartient pas ; une partie au moins appartient au Seigneur pour son œuvre, pour son témoignage sur cette terre et pour son sanctuaire. Si l’œuvre du Seigneur n’a pas de place dans votre cœur, mais que vous pensez seulement à vos besoins, à vos vacances et à vos loisirs, l’œuvre du Seigneur ne peut pas avancer sur cette terre. L’œuvre du Seigneur et son témoignage doivent pouvoir aller pratiquement de l’avant. Nous devons prier que le Seigneur envoie encore plus d’apôtres, de prophètes et d’ouvriers du milieu de nous. Tous, naturellement, ne sont pas appelés à servir le Seigneur en le servant à plein temps, mais nous sommes tous appelés à être des serviteurs et des sacrificateurs. Il y a tant à faire, mais qui va porter le fardeau ? Frères et sœurs, mettons-nous aussi des moyens de côté pour l’œuvre de Dieu ? Nous ne pouvons pas simplement ignorer les versets 11 à 16 d’Exode 30. Dans les cieux, Dieu n’a pas besoin d’argent, mais sur cette terre, l’œuvre du Seigneur a besoin de notre soutien pratique. Paul disait : « Ce n'est pas que je recherche les dons, mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte » (Phil. 4:17). Croyez en la Parole de Dieu. Après que Dieu nous a tant confié, ce serait terrible si nous devions lui confesser un jour, quand nous serons devant lui, que de tout ce qu’il nous a donné, nous ne lui avons rien rendu comme « impôt » afin que son œuvre puisse avancer sur cette terre. En ce jour, le Seigneur nous dira : « Tu as dépensé de l’argent pour mille choses ; ensuite, naturellement, il n’en restait plus pour moi ». Dans cette perspective aussi, nous devons craindre Dieu. Nous devons rendre à César ce qui est à César, et rendre à Dieu ce qui est à Dieu.
La demande des pharisiens à l’époque ne concernait que l’impôt pour l’empereur, pourtant le Seigneur leur a donné une double réponse : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Luc 20:25). Dans Exode 30, nous voyons qu’à l’époque du tabernacle, un impôt était perçu pour le Seigneur. Donnez au gouvernement ce qui appartient au gouvernement, mais n’oubliez pas de donner aussi au Père ce qui lui appartient.