Ainsi, il pouvait orienter ses pensées vers beaucoup de choses positives : « Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées » (v. 8). Ne pensez pas que ce soit insignifiant. L'homme naturel est habitué à penser à des choses négatives et à être occupé par des problèmes. N'est-ce pas notre expérience à tous ? Pourquoi faisons-nous cela ? N'existe-t-il pas de nombreux objets dignes d'être aimés, des choses spirituelles et célestes vers lesquelles nous devrions tourner nos pensées ? Si nous voulons vivre Christ, nous devons apprendre à dominer nos pensées. Donnez donc votre entendement à Dieu. Il a lui-même dit qu'il garderait nos cœurs et nos pensées en Jésus-Christ.
Nous n'avons donc vraiment plus besoin de nous critiquer réciproquement ou de bavarder au sujet des frères et sœurs. Rappelez-vous cette parole du Seigneur : « Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Mat. 12:34). C'est pourquoi il faut que notre cœur soit rempli de choses positives et célestes. Sinon nous n'aurons que de mauvaises choses à nous dire quand nous nous retrouverons, et n'aurons partout que des sujets de plaintes. De notre cœur ne devraient sortir que des paroles qui magnifient Christ. Nous pouvons nous y exercer et apprendre à vivre Christ. Cela ne nous réussira pas sans apprentissage et sans exercice. Au début, un nouvel apprentissage n'est jamais facile, mais plus nous sommes exercés, plus cela nous paraît accessible. En fin de compte, cet exercice constant va même devenir notre manière de vivre. Pour Paul, vivre Christ était devenu une habitude, raison pour laquelle il pouvait dire : « Je sais vivre dans l’humiliation, et je sais vivre dans l’abondance. En tout et partout j’ai appris à être rassasié et à avoir faim, à être dans l’abondance et à être dans la disette » (v. 12).
Ni la pauvreté, ni la richesse, ni la disette, ni l'abondance ne pouvaient changer le cœur de Paul. Etre libre ou en prison, être bien traité ou insulté, cela ne faisait pas de différence pour lui. Il avait appris ce secret : pour moi vivre, c'est Christ. Voulez-vous apprendre ce secret ? Apprenons-le ensemble !