Le fait qu'aujourd'hui nous soyons pour l'Eglise et que nous nous donnions pour bâtir la maison de Dieu ne vient pas seulement de ce que nous avons reconnu que cela est juste. Bien plus, nous aimons notre Dieu et désirons le satisfaire.
Frères et sœurs, nous avons tous vu que, dans cet univers, il n'y a qu'un seul homme qui soit agréable à Dieu: le Seigneur Jésus. Lui seul est une agréable odeur pour le Père. Pour ce qui me concerne, je dois admettre que je ne suis pas une bonne odeur pour le Père. Ma chair est corrompue. Mais j'ai une espérance: je connais quelqu'un qui est cette bonne odeur pour Dieu. Le Père a pu dire de lui, depuis les cieux: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon plaisir ». C'est véritablement une bonne nouvelle.
Le Fils est cet holocauste. Il plaît à Dieu non seulement dans ses actes, mais aussi dans ses motivations intérieures. Ne pensons pas que si nous faisons ce qui est juste, Dieu va nous dire que nous lui sommes agréables. Non! Notre chair déchue et pécheresse sent mauvais, même quand nous faisons quelque chose de juste. Comment puis-je, en tant qu'homme déchu, être vraiment agréable à Dieu? Paul a écrit dans l'Epître aux Romains: «Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas » (Rom.7:19). Même si je m'astreignais à ne faire que le bien, je n'y parviendrais pas et, dans tous les cas, ce ne serait jamais assez bien aux yeux de Dieu. Mais il y a une bonne nouvelle: Sur cette terre, un homme a vraiment plu au Père, c'est notre Seigneur Jésus-Christ. Il est maintenant notre holocauste, pour la satisfaction du Père. Désormais, nous devrions tous connaître Christ non seulement comme notre offrande pour le péché mais aussi comme cet homme qui était totalement pour Dieu, même dans chacune de ses pensées et dans sa volonté. Faire la volonté du Père était même sa nourriture. Son plaisir était de satisfaire le Père. Il était un tel homme !
Nous devons tous connaître le Seigneur de cette manière comme notre holocauste. Il a été sans cesse obéissant au Père. Tout ce qu'Il faisait était aussi l'œuvre du Père. Il ne faisait que ce qu'Il voyait faire au Père et ne disait que ce qu'Il avait entendu de la part du Père. Je ne suis pas ainsi. Je fais ce que je pense, ce que je considère comme juste. Nous devons tous saisir ce Christ merveilleux comme Paul (Phil.3: 9 et ss.) et le connaître de façon très spécifique comme notre holocauste afin que, par lui, nous puissions être agréables à notre Dieu et Père.