6. Mes ennemis disent méchamment de moi : Quand mourra-t-il ? Quand périra son nom ?
Est-ce que cela vous plaît quand les gens souhaitent votre mort ? Cela nous donne une petite idée des souffrances que le Seigneur dut endurer.
7. Si quelqu’un vient me voir, il prend un langage faux, il recueille des sujets de médire ; il s’en va, et il parle au-dehors.
En apparence, on lui parlait gentiment, par exemple dans Matthieu 22:36, lorsque quelqu’un lui posa cette question : « Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? » ; mais en fait parce que le cœur était méchant, les paroles sonnaient faux. «… il s’en va, et il parle au-dehors. » De quoi parle-t-il au dehors ? De méchanceté.
8. Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre moi ; ils pensent que mon malheur causera ma ruine.
Le Seigneur en tant qu’objet de haine est l’offrande pour le péché et pour les transgressions. Apprenons donc à chérir ce sacrifice aujourd’hui et à en faire le sujet de nos louanges. Il ne s’agit pas d’être attristé par le fait que le Seigneur ait enduré tant de souffrances ; nous devons plutôt comprendre combien son œuvre ici-bas était grandiose. Si nous ne voyons pas cela, nous ne serons pas disposés à appliquer le Seigneur comme notre holocauste. Dès que les problèmes arriveront, je reculerai, parce que je n’aurai pas compris quelles souffrances infinies le Seigneur a endurées en tant que mon offrande. A l’inverse, si j’en suis conscient, je saurai que mon problème ou ce que le Seigneur exige de moi est très petit comparé à ce qu’il a enduré lui.
Ces versets sont importants pour nous, parce qu’il s’agit ici non seulement de connaissance, mais aussi d’expérience. L’Ecriture et le Saint-Esprit aimeraient nous donner un aperçu de l’expérience de notre Seigneur, afin que nous aussi, une fois que nous serons dans des situations du même genre, nous puissions dire plus facilement au Seigneur : « Seigneur Jésus, je te prends comme mon holocauste dans cette affaire. J’accepte de traverser cette situation avec toi et par toi. »
9. Il est dangereusement atteint, le voilà couché, il ne se relèvera pas !
Dans ce passage, on se moque du Seigneur, on l’injurie et on le traite comme un vaurien. Quand on nous insulte, nous réagissons facilement par la colère. C’est insupportable pour nous.
Il s’agit ici de voir Christ, de le comprendre et d’apprendre de lui. Sinon comment réagirons-nous le jour où on nous insultera ? Serons-nous fâchés ? Pourquoi ne supporterions-nous pas ce que notre Seigneur a supporté ? Quand il était sur terre, il était souvent persécuté par les gens, et même maudit par eux. « Il est dangereusement atteint, le voilà couché, il ne se relèvera pas ! »
Louez le Seigneur, quand on nous agresse et nous insulte, nous pouvons prendre la grâce de ne pas réagir, comme lui. Le Seigneur est notre offrande. Apprenons à le prendre sans cesse dans beaucoup de choses. C’est ainsi que Dieu accomplit son dessein avec nous, et c’est ainsi aussi que sa maison est édifiée.