Éditions «Le Fleuve de vie»
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Dimanche 30 juillet

Lecture: Lamentations 3 ; 1 Corinthiens 10


La porte est une merveilleuse allée décorée de palmiers : l’expérience de la vie et du salut

« Et il y avait aux chambres des fenêtres fermées, ainsi qu’à leurs piliers, en dedans de la porte, tout autour, et de même aux avances ; et les fenêtres tout autour donnaient vers l’intérieur ; et sur les piliers il y avait des palmiers »(Ez. 40:16, Darby). Dans tout ce bâtiment, nous ne voyons qu’une seule décoration, qu’un seul ornement. De chaque côté de la porte, aux ouvertures des chambres, il y a des colonnes, des poteaux ; sur chaque poteau est sculpté un palmier. D’autre part, les portes sont si hautes qu’il y a peut-être même des palmiers sculptés les uns au-dessus des autres.

En tout cas, en entrant par cette porte, vous ne voyez pas que des colonnes, mais des palmiers ! N’aimez-vous pas cette image ? La Bible parle beaucoup des palmiers, surtout en relation avec la maison du Seigneur. La première mention, nous la trouvons dans Exode 15. Dans le désert, après l’expérience amère de Mara où, parce qu’il n’avait plus rien à boire, le peuple a murmuré au point de regretter les sépulcres de l’Egypte, le Seigneur les a ensuite conduits à Elim (Ex. 15:27 ; Nomb. 33:9), dont le nom signifie « palmiers » (au pluriel), parce qu’il s’y trouvait 70 palmiers et 12 sources. Quel endroit merveilleux ! Cela fait penser à un magnifique lieu de vacances. Si nous ne parlons que des chambres des gardiens, des épreuves et de la lumière qui nous expose, nous commencerons à avoir peur de traverser la porte ; c’est pourquoi, nous devons voir combien cet endroit est beau, grâce à tous les palmiers qui s’y trouvent.

Dans la Bible, le palmier parle du salut par la vie, par la force du Seigneur ; en hébreu, le mot « palmier » a la même racine étymologique que le mot « force ». Le palmier est également relié au salut, car quand le Seigneur est entré à Jérusalem (Mat. 21:9), la foule l’a acclamé en brandissant des branches de palmier et en criant « Hosanna » (« Seigneur, sauve ! » ou « le salut est là » - une citation du Psaume 118:25-26) ! C’était l’accomplissement de Zacharie 9:9, c’était le Roi venant apporter le salut, monté sur un ânon. A ce moment-là, le Seigneur Jésus n’est pas venu pour s’asseoir sur un trône, alors même qu’il était réellement le Roi ; mais il s’est humilié afin d’apporter le salut. La foule a salué le Roi-Sauveur avec des branches de palmiers. Le Psaume 92 dit aussi : « Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban » (v. 13). Le Seigneur Jésus, le Juste, n’est pas venu avant tout pour nous juger ; il est venu accomplir la justice de Dieu pour nous, afin que nous soyons sauvés. Paul a dit : « Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Rom. 5:10).

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