Il nous faut voir l'image complète du tabernacle : le parvis, avec l'autel d'airain pour les holocaustes et la cuve d'airain, puis le sanctuaire avec le chandelier d'or, la table des pains de proposition, et devant le voile, l'autel d'or des parfums ; enfin, derrière le voile, le saint des saints, avec l'arche de l'alliance. Les sacrificateurs sont chargés d'accomplir tous les services en rapport avec ces différents ustensiles. Comme la description des différentes parties du tabernacle le manifeste déjà, cet édifice est saint. Le Seigneur y demeure, dans le saint des saints. L'édification de l'Eglise doit être sainte. Malheureusement, nous n'avons pas toujours mis suffisamment l'accent sur la sainteté. L'Epître aux Hébreux la replace devant nos yeux : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Héb. 12:14). Comment pouvons-nous paraître devant lui si nous ne sommes pas saints ? C'est inimaginable ! Si nous voulons la réalité du sacerdoce, il nous faut être saints. Oui, nous voulons prendre part au sacerdoce, mais nous sommes trop peu conscients que c'est un sacerdoce saint. La sanctification est importante. Le tabernacle est un lieu saint, qui s'appelle même le sanctuaire. Ainsi, l'Eglise aujourd'hui doit être sainte. Dans Ephésiens 1:4, Paul écrit : « En lui Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irréprochables devant lui ».