Samedi 14 octobre

Lecture: Osée 14; Jacques 2

Présenter les offrandes au Père d'une manière adaptée

Si nous voulons présenter quelque chose à Dieu, oserions-nous utiliser une assiette en carton ou en plastique ? Un gobelet en plastique serait-il acceptable pour verser une libation ? Certainement pas. Durant toute la semaine, nous expérimentons Christ comme notre holocauste, comme notre offrande de fleur de farine, comme notre offrande de paix, comme notre offrande pour le péché et pour les transgressions, et même comme notre offrande par agitation ; le jour de la fête, nous désirons évidemment offrir au Père comme son aliment (Nomb. 28:2) le meilleur de tout ce que nous avons expérimenté. Il reste cette question : comment présentons-nous cela ? Ne croyez pas que la manière soit sans importance. Il nous faut des plats et des coupes d'or ! Cela signifie qu'il nous faut préparer non seulement l'offrande, mais la manière de la présenter.

Nous faisons tellement d’expériences durant la semaine que nous sommes incapables de nous les rappeler. Pourquoi ne pas les mettre par écrit, afin de choisir ce qu’il y a de meilleur et de l’apporter lors de la fête comme une offrande au Père ? En faisant cela, nous pouvons aussi apprendre à la présenter au Père, de sorte qu’il y ait un excellent parfum, quelque chose qui puisse le satisfaire – ni trop long, ni trop court. Il faut aussi que nous soyons préparés dans nos cœurs, et ne pas regarder à ceux qui nous entendent, car cette offrande est avant tout pour le Père, pas en premier lieu pour les frères et sœurs. Vous pouvez dire : « Père, j’apporte cela pour toi, c’est un fruit pour toi ». C’est là que réside la différence entre un témoignage et une offrande : les témoignages s’adressent aux frères et sœurs, les offrandes sont réservées au Père. Il ne s’agit pas avant tout d’une bonne expérience avec le Seigneur, mais plutôt d’apprendre à présenter au Père le meilleur de notre expérience de Christ. Sinon, il en trouvera souvent le goût trop sucré, trop salé ou trop épicé ! Si nous avons pris la peine de préparer tranquillement notre offrande spirituelle, nous sommes en mesure de la présenter au Père d’une bonne manière, même si nous sommes d’un tempérament nerveux ! Ainsi, après quelques mois, nous serons vraiment devenus des sacrificateurs, qui auront appris, non seulement à offrir au Père une vraie offrande, mais qui sauront aussi la présenter sur des plats en or.