Vendredi 20 octobre

Lecture: Amos 3; 1 Pierre 3

Demandez donc à un bœuf s’il connaît son propriétaire ! Il n'a pas lu de livres à son sujet ; il le connaît d'une manière vivante. Malheureusement, nous n'avons souvent pas ce profond désir d'être en communion avec notre Dieu. Toute la journée, nous somme pris par de nombreuses occupations, de sorte que nous ne pensons que rarement à lui. Dans quelle mesure passons-nous du temps avec le Seigneur ? Un bœuf ou un âne mangent dans la crèche de leur maître ; si le Seigneur, notre Dieu vivant, doit utiliser de telles comparaisons, c'est vraiment à notre honte.

« Israël ne connaît rien, mon peuple n’a point d’intelligence » (Es. 1:3). Connaître ne signifie pas avoir de la connaissance biblique. Personne ne connaissait mieux l’Ecriture que les scribes et les pharisiens... Ne pensez pas que si nous lisons régulièrement la Bible et connaissons quelques versets par cœur, nous connaissons déjà Dieu. Paul a dit qu’une telle connaissance enfle. Trop souvent, nous sommes vides dans notre esprit, mais nous sommes fiers de notre connaissance de la Bible. Nous savons quelque chose, mais nous ne sommes pas saisis par ce qui est dans le cœur de Dieu. Dès que nous avons tourné les talons, nous faisons souvent juste le contraire du désir du cœur de Dieu - ce n'est pas de l'intelligence. Ces quelques premiers versets nous exposent déjà. Nous lisons par exemple la Parole le matin, un chapitre ou un passage ; et lorsque notre conjoint nous demande le soir quel était le con-tenu de notre lecture du matin, nous ne le savons plus. De plus, nous ne comprenons et ne saisissons souvent pas la vraie signi-fication de ce que nous avons lu. Après avoir lu, nous fermons la Bible, disons Amen, nous partons... et tout est oublié. C'est une chose que d'avoir de la connaissance ; avoir de l'intelligence en est une tout autre !