Ne vous imaginez pas que le Seigneur va se gêner d’ôter le chandelier si cela est nécessaire. Si nous n’y prenons pas garde, il en ira pour nous comme pour Jérusalem : « Quoi donc ! la cité fidèle est devenue une prostituée ! Elle était remplie d’équité, la justice y habitait, et maintenant il y a des assassins ! » (Es. 1:21). Vous me répondrez que vous n’avez jamais tué personne ; mais on ne tue pas uniquement avec un couteau ! On tue aussi spirituellement avec la haine dans son coeur. De cette manière, on peut tuer son frère. Même si on parle de la vie, cela ne signifie pas qu’on en a la réalité. On peut parler de l’Esprit, mais nulle part l’Esprit n’est visible. On peut parler de l’amour et haïr un frère. Cela se produit très vite. « Tes chefs (c’est-à-dire : pas les saints en général, mais les conducteurs) sont rebelles et complices des voleurs… » : si un jeune frère est rebelle, cela n’endommage pas tout de suite l’Eglise ; mais si un frère responsable agit ainsi, il influence tout le Corps. Croyez-vous que de telles choses ne puissent pas arriver ? Cela se produit parmi les croyants – nous y compris. « … tous aiment les présents et courent après les récompenses ; ils ne font pas droit à l’orphelin, et la cause de la veuve ne vient pas jusqu’à eux » (v. 23) : ils suivent les coutumes des nations.