Samedi 18 novembre

Lecture: Aggée 2; Apocalypse 15

Etre guéris de la crainte des hommes

« En ce jour, les hommes jetteront leurs idoles d’argent et leurs idoles d’or (plus on rassemble pour posséder, plus cela devient une idole), qu’ils s’étaient faites pour les adorer, aux rats et aux chauves-souris ; et ils entreront dans les fentes des rochers et dans les creux des pierres, pour éviter la terreur de l’Eternel et l’éclat de sa majesté, quand il se lèvera pour effrayer la terre. Cessez de vous confier en l’homme, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle : car de quelle valeur est-il ? » (Es. 2:20-22). Cela signifie que nous ne devons pas craindre les hommes, pas même les anciens ou les conducteurs du peuple. Souvent, nous craignons les hommes, parce que nous désirons leur plaire. Le Seigneur nous avertit à cet égard : « Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, c’est lui que vous devez craindre » (Luc 12:5). Ne craignez pas les hommes, qui peuvent détruire le corps, mais ne peuvent plus rien faire ensuite. C’est seulement Dieu que nous devons craindre ! Lui, il peut jeter l’âme d’un homme dans l’étang de feu après la mort – la seconde mort, plus terrible que la première.

Craignez-vous d’être mis à la porte? Aussi longtemps que le Seigneur nous reçoit, nous devons même être reconnaissants d’être exclus d’une certaine « communion ». C’est pourquoi le chapitre 2 d’Esaïe se conclut ainsi : « Cessez de vous confier en l’homme, dans les narines duquel il n’y a qu’un souffle ». Les hommes n’ont qu’un souffle dans leurs narines, et quand il s’arrête, tout est fini. Les hommes ne sont qu’une vapeur : « De quelle valeur est-il ? ». Nous avons besoin de craindre la terreur du Seigneur et de ne pas craindre les hommes pour être prêts à leur dire la vérité et ne pas avoir peur de les avertir. Paul a dit : « Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ » (Gal. 1:10). Nous servons Dieu, et non des hommes. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de respect pour les hommes, mais nous devons nous garder de les craindre.

A Sion, dans la maison de Dieu, nous ne devons pas avoir les œuvres des Nicolaïtes, car le Seigneur les hait, comme il le dit clairement dans Apocalypse 2:6. Le Seigneur doit nous sauver de cela. Lui seul doit être élevé au milieu de nous, et non qui que ce soit : « Vous êtes tous frères… Ne vous faites pas appeler directeurs; car un seul est votre Directeur, le Christ » (Mat. 23:8, 10). J’espère que le Seigneur nous guérira de la crainte des hommes.