Il n’était pas suffisant que le Seigneur Jésus meure à la croix, ni même qu’il ressuscite des morts le troisième jour, il fallait encore qu’il soit assis sur le trône céleste en ascension, parce qu’il est le Roi des rois. Tout aussi certainement qu’il a été crucifié et qu’il est ressuscité le troisième jour, il est aussi assis aujourd’hui à la droite de Dieu dans les lieux célestes : « Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui peut être nommé, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef (ou : Tête) suprême à l’Eglise, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Eph. 1:20-21). Quel Roi ! Aucun autre roi aujourd’hui n’est établi sur toutes choses.
Notre Seigneur n’est pas seulement celui qui a été crucifié pour être notre Sauveur, même si nous apprécions tous qu’il soit mort pour nous ! Lequel est le plus glorieux : le Christ crucifié ou le Christ assis sur le trône dans la gloire ? Cela ne signifie pas que nous méprisions sa mort à la croix ! Mais s’il a passé par la croix et la mort, c’était pour devenir Roi des rois et Seigneur des seigneurs. C’était le but – et le but est plus glorieux que le moyen. C’est ce que nous montre Hébreux 12 : « En échange de la joie qui lui était réservée, il a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (v. 2). Nous lui rendons grâces pour le fait qu’il est mort pour nous à la croix, mais souvent nous ne nous occupons pas tellement du fait qu’il règne. « Merci Seigneur, merci pour ta mort à la croix », disons-nous, mais nous n’en voyons pas le but : que le Seigneur soit assis sur le trône et que nous soyons son royaume !
Nous ne sous-estimons pas la crucifixion de notre Seigneur Jésus-Christ, et nous apprécions tous sa croix. Nous ne la négligerons jamais ! Nous la célébrons à la Table chaque semaine. Mais n’oublions pas le but, qui est le royaume ! Nous sommes maintenant sauvés de la perdition, et combien plus nous sommes à présent continuellement sauvés par sa vie royale ! Le but est le royaume. Puisse le Seigneur nous ouvrir les yeux.