Mercredi 20 février

Lecture: Job 1; 1 Timothée 2

La religion a l’apparence de la piété,
mais elle renie ce qui en fait la force (2 Tim. 3:5)

Avant la venue du Seigneur Jésus, le judaïsme avait une très bonne apparence. Les Juifs adoraient Dieu conformément à la loi, ils avaient un sacerdoce, comme l’exigeait la loi, et ils présentaient les offrandes selon ses ordonnances. Puis le Seigneur est arrivé et a tout démasqué. Il a dit : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Mat. 15:8-9). Dans Matthieu 23, il a exposé tous les scribes et les pharisiens. Aujourd’hui, il nous faut voir les choses telles que le Seigneur les voit. Nous devons discerner non seulement le monde matériel, mais aussi le monde religieux avec ses traditions humaines et ses vents de doctrines.

L’apôtre Paul a dit : « Car ce n’est rien d’être circoncis ou incirconcis ; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle création » (Gal. 6:15). Etre circoncis désigne le monde religieux, être incirconcis désigne le monde incrédule. Quel est le meilleur monde des deux ? Paul ne fait pas de différence.

Exerçons-nous à la piété, afin que dans la vie de l’Eglise ni le monde ni la religion n’ont de place. Nous ferons alors la joie du Seigneur et son témoignage pourra briller. La vie de l’Eglise sera alors une bannière pour tous les croyants qui cherchent, afin qu’ils puissent connaître l’Eglise. Le chemin est étroit et il y aura de l’opposition, mais c’est le chemin du Seigneur.