Tout homme qui a passé par des expériences profondes avec le Seigneur et qui se connaît lui-même, sait combien le péché est profondément enraciné dans son être ; et il apprécie l’offrande pour le péché plus encore que l’offrande pour les transgressions. Nous n’avons malheureusement conscience que des péchés que nous avons commis. Quand nous n’avons pas commis de péchés, nous sommes contents de nous. Cependant, ce sont non seulement les péchés que nous avons commis qui posent problème, mais aussi nous-mêmes, notre être entier. Tous les fruits pourris n’ont peut-être pas encore été manifestés, mais le vieil arbre reste toujours le même, et il ne pourra jamais produire d’autres fruits que ceux qui correspondent à sa nature. Même si nous sommes contents de n’avoir commis aucun péché, Dieu ne se satisfait pas encore de cela. Si le Seigneur nous accorde sa lumière à ce sujet, nous irons même jusqu’à aimer la croix, car elle est la seule solution pour mettre fin à notre moi.
L’offrande pour le péché se réfère donc à l’efficacité de la mort de Christ par rapport à notre moi. L’offrande pour les transgressions, en revanche, se réfère avant tout au sang et traite les péchés que nous avons commis. Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre expérience pratique de tous les jours ? Combien de fois appliquez-vous le sang, et combien de fois expérimentez-vous la croix ? Combien de fois confessons-nous au Seigneur : « Seigneur, j’ai besoin de ta croix ! Seigneur Jésus, je ne veux pas rester comme je suis, ta croix doit opérer en moi ». Pour nos transgressions, nous prenons le sang, mais pour notre moi, nous avons besoin de la croix.