Le sabbat signifie que nous nous réjouissons petit à petit, dans la Personne de Jésus-Christ, de l’œuvre que Dieu a accomplie en lui ; nous la découvrons progressivement et nous nous l’approprions par l’expérience. Quel repos !
L’Epître aux Hébreux met beaucoup l’accent sur le repos et sur le fait d’entrer dans son repos. Nous y lisons : « Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu’il dit : Je jurai dans ma colère : Ils (c’est-à-dire : ceux qui ont désobéi) n’entreront pas dans mon repos ! Il dit cela quoique ses œuvres aient été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour : Et Dieu se reposa de toutes ses œuvres le septième jour » (Héb. 4:3-4). Nous comprenons à présent pourquoi Genèse 1 nous donne un récit si étendu et si complet. Il est question non seulement du monde matériel et physique que Dieu a restauré, mais aussi de l’œuvre merveilleuse de Dieu et de sa volonté. Dieu a déjà achevé son œuvre, dans laquelle Adam et Eve, Christ et l’Eglise, sont déjà accomplis. Aux yeux de Dieu, il n’y a plus rien à ajouter. Ce que nous voudrions encore ajouter serait finalement brûlé au feu. Nos œuvres humaines ne sont bonnes qu’à être brûlées, et en fait il est clair que beaucoup de choses doivent encore l’être.
« Quoique ses œuvres aient été achevées depuis la création du monde » : ce verset nous prouve que nous ne pouvons plus rien ajouter à la création. Quelqu’un parmi nous pourrait-il créer un autre soleil, une deuxième lune ou ajouter une étoile au ciel ? Personne ne le peut, puisque tout est déjà accompli. Soyons donc intelligents et entrons dans son repos.