Le terrain de l’Eglise n’est pas caractérisé seulement par les limites de la localité, mais bien plus encore par l’autorité du Saint-Esprit, par le fait qu’il est la Tête. Si le Seigneur n’est plus la Tête, quel genre d’Eglise avons-nous, même si nous nous tenons sur le terrain de la localité ? Cela ne veut pas dire que nous n’en avons plus besoin, mais ce terrain seul, sans son essence, sa nature, ne nous permet pas de maintenir l’unité bien longtemps.
Ce que le Seigneur nous montre aujourd’hui, c’est un merveilleux chandelier, un amandier. C’est bien plus que le seul terrain de la localité ! Le Seigneur n’a-t-il pas dit du figuier qui ne portait pas de fruit dans sa vigne, qu’après un nouveau délai d’une année, il le couperait (Luc 13) ? Le Seigneur veut un arbre qui porte du fruit. Il a maudit le figuier sur lequel il n’a pas trouvé de fruit. Quand le Seigneur vient voir son amandier dans notre localité espérons qu’il y trouve beaucoup de fruit. L’Eglise n’est pas seulement le terrain de la localité, mais la plénitude de la vie. Le nouvel homme est produit en résurrection ; là, il n’y a plus ni Américains, ni Allemands, ni Italiens, ni Polonais, ni Roumains, mais Christ est tout et en tous. Dans l’Eglise, nous ne voyons plus que notre merveilleux Christ. C’est la manière dont Dieu veut mener son Eglise à maturité aujourd’hui. Il nous faut chaque jour acheter de lui de l’or, même en petites quantités. Cet arbre est plein de la vie de résurrection ; ici, la mort est engloutie ; c’est pourquoi nous pouvons chanter des chants victorieux, car le Seigneur est vraiment notre victoire. Continuons à monter, jusqu’au but.